Contraction de texte, l'histoire de la mouette et d'un chat qui lui apprit à voler

Contraction de texte

Cette histoire montre une jolie mouette victime de la folie des hommes.

Zorbas un chat grand, noir et gros, traîne voluptueusement sa paresse. Sa vie aurait pu s'écouler tranquillement mais... Une pauvre mouette qui vient d'on ne sait où, s'écroule épuisée devant lui.

Là l'histoire gagne en profondeur, en humanité, en tolérance. La haine et la cupidité sont représentées. La mouette rassemble ce qui lui reste de force avant de mourir et pond un œuf. Zorbas s'engage un peu malgré lui à le couver cet œuf, à élever le poussin et à lui apprendre à voler. C'est un chat d'honneur. Il ne faillira pas. Met en avant les valeurs de solidarité et de tendresse, avec beaucoup de poésie. La tendresse va s'installer progressivement, Zorbas devient une maman donc il faut parler d'amour et d'attention !

L'histoire finit bien.

Première partie

Cela faisait six heures que les mouettes voltigeaient sans cesse.

Elles ressentaient le désir de renouveler leur vigueur, et c’est pour cela que rien n’est plus bon qu’un bon repas de harengs.

Elles voletaient au-dessus de l’estuaire de l’Elbe dans la Mer du Nord.

Kengah, une mouette au plumage couleur argent, affectionnait surtout regarder les drapeaux des bateaux, car elle savait que chaque drapeau symbolisait une langue, toute différentes les unes des autres contrairement aux mouettes qui, elles, parlaient toutes la même langue.

En écoutant les directives des mouettes pilotes, le groupe d’oiseaux du Phare du Sable Rouge se dirigea tête la première sur le banc de harengs et, en ressortant de la mer, chaque mouette avait un hareng pour elle. Toute cette nourriture avalée serait largement suffisante pour reprendre des forces avant de poursuivre leur route jusqu'à Den Helder, où se joindraient à elles les mouettes des îles Frisonnes. Leur trajet consistait de voler ensuite jusqu’au Pas-de-Calais où elles feront une pause chez les mouettes de la Baie de Seine et de Saint-Malo, avec lesquelles elles poursuivront leur route vers le ciel de Biscaye.

Lorsque toute les mouettes survoleront la Biscaye, la grande convention des mouettes des mers Baltique, du Nord et de l’Atlantique pourra démarrer. Et comme chaque année, les histoires racontées y étaient agréables.

Kengah plongea pour manger son quatrième hareng mais n’entendit pas le signal d’alarme. Lorsqu’elle sortit sa tête de l’eau, elle se retrouva isolée sur l’étendue gigantesque de l’océan.

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Le chat haut, sombre, et corpulent regardait le jeune homme avec attention.

“Des croquettes ?” proposa le garçon en tenant dans sa main une boîte de nourriture pour chat.

L’enfant lui en donna une bonne gamelle. “C’est un maître adorable” pensa le chat en train de manger.

Zorbas, le chat haut, sombre et corpulent avait beaucoup de bienveillance pour cet enfant car il n’avait jamais oublié que ce jeune homme lui avait sauvé la vie lorsqu’il était plus jeune d’un oiseau qui voulait le dévorer.

Le bisou du garçon sur son museau le sortit de sa rêverie. Il regarda le garçon mettre son sac sur son dos et marcher vers la porte, et, de là, lui dit adieu car il partait deux mois en vacances.

Le chat haut, sombre, et corpulent poussa un soupir de contentement. Pendant deux mois il sera tranquille, chef de l’appartement.

C’est ce qu’il pensait mais il était loin de s’imaginer ce qui allait lui tomber dessus prochainement.

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Kengah détendit ses ailes pour s’envoler mais la marée noire fut plus rapide et elle la recouvrit.

La peste noire collait ses membres à son corps mais elle tenta de nager pour sortir du centre de cette flaque de pétrole. Lorsque, après avoir rincer ses yeux et sa tête, elle parvint à nettoyer ses yeux.

Les ailes bloquées par le pétrole, les mouettes sont des victimes faciles pour les prédateurs marins. Ou bien, elles peuvent mourir lentement d’asphyxie à cause du blocage des leurs pores.

Cette peste noire. Tandis que Kengah espérait la fin, elle maudissait les hommes et leurs machines.

Horrifiée à l’idée d’une mort douloureuse et lente, elle bougea et se rendit compte que ses ailes étaient libres malgré le pétrole qui alourdissait ses ailes.

Kengah battit donc des ailes, s’envola de quelques centimètres mais retomba aussi vite dans l’eau.

Avant de réitérer, elle trempa entièrement son corps sous l’eau pour nettoyer au maximum son corps. Cette fois, elle s’envola d’un mètre mais retomba.

Au bout du cinquième essai, elle s’envola.

Kengah comprit vite qu’elle n’aura pas suffisamment d’énergie pour voler pour suivre sa route et elle se dirigea donc vers les terres, à la recherche d’un lieu propice pour qu’elle puisse se poser.

Dans un dernier effort, elle ferma ses yeux et donna tout ce qu’elle avait. Elle ne sut pas combien de temps dura son effort mais quand elle rouvrit ses yeux, elle vit la statue d’or de Saint-Michel.

Ses ailes stoppèrent leur effort, elle tomba.

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Le chat haut, sombre, et corpulent bronzait sur son balcon. Au moment où il se retournait pour bronzer son dos, il entendit le vrombissement d’un objet qui volant non identifier et qui approchait très vite. Troublé, il se mit sur ses quatre pattes et évita de justesse la mouette qui s’écrasa sur le balcon.

C’était un volatile crasseux. Son corps était enduit d’une matière noire et visqueuse.

Zorbas s’approcha de l’oiseau et l’oiseau tenta de se mettre debout.

Oubliant l’odeur,

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