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Comprenez-vous qu’on puisse être fasciné par la vitesse dont sont capable certaines machines et même l’être humain quand il s’adonne à certains sports ?

Dissertation : Comprenez-vous qu’on puisse être fasciné par la vitesse dont sont capable certaines machines et même l’être humain quand il s’adonne à certains sports ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Octobre 2020  •  Dissertation  •  532 Mots (3 Pages)  •  1 841 Vues

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Comprenez-vous qu’on puisse être fasciné par la vitesse dont sont capable certaines machines et même l’être humain quand il s’adonne à certains sports ?

La vitesse permet de multiplier les possibilités, vivre avec intensité de nombreuses expériences. La vitesse fascine, elle procure un sentiment de plénitude, qu’il s’agisse du pilote ou du parachutiste, la quête du dépassement des limites, qu’elle implique à quelque chose de fascinant. Nous pouvons nous demander quelles sont les limites de cette fascination pour la vitesse ? Afin de traiter cette question, il est nécessaire de présenter pourquoi la vitesse est un moyen de se dépasser. Avant d’analyser les méfaits de cette fascination.

La vitesse n’est pas qu’un mouvement physique mais une façon d’être pour certain.

L’être humain aime la vitesse, elle lui procure des sensations fortes, on peut même lire dans certains ouvrages, comme dans celui de Françoise Sagan « Avec mon meilleur souvenir » que la vitesse est « grisante ». C’est pour cela qu’elle fascine autant l’humanité car elle permet de dépasser les limites de l’impensable, de relevé un défi du quotidien. Pour certains aller plus vite n’est pas juste un terme physique, c’est une philosophie de vie, ils ne conçoivent pas de ne pas aller vite, de ne pas se dépasser à chaque instant, pour prouver qu’ils sont ce qu’ils sont. Comme dans la scène du fils « la fureur de vivre » de Nicholas Ray ou Buzz dit à Jim avant la course qui le tuera : « Pour faire voir qu’on est un homme, tiens ! c’est tout l’truc. »

En effet, dans le film « La fureur de vivre » notre protagonisme Buzz est mort de mal chance car il n’a pas pu ouvrir la portière de sa voiture ce qui me permettra d’enchaîner sur ma deuxième partie qui est : quels sont les méfaits de cette fascination ?

Mais ne peut-on pas dire que cette envie de toujours aller plus vite, certes nous permet de voir le monde différemment comme dans « Le réveil en voiture » de Gérard de Nerval ou bien de ressentir un sentiment de toute puissance comme dans la « passions du risque » de Davis Le Breton, lorsqu’il dit : « Emblématique, elle conjure le vertige et le contrôle, l’abandon et la tout puissance. ». Si cette sensation de puissance, d’abandon de soi, nous fait perdre le contrôle et que l’accident survient, le tableau sera beaucoup moins fascinant, mais plutôt repoussant. On sait que la vitesse peut être à la fois un déclencheur de l'accident, mais aussi un facteur aggravant, elle réduit les possibilités de réagir en cas de danger et de manœuvrer à temps. Plus la vitesse est élevée, plus le choc est violent en cas d'accident, et plus les conséquences sont dramatiques.

On peut donc en conclure que la vitesse peut être synonyme de bonheur. Cela permet aussi de pouvoir s’évader et de tout oublier, mais le rapport que l’être humain entretien avec son véhicule ou bien le sport extrême qu’il pratique n’a de limite que sa raison. Cependant cette fascination de la vitesse peut aussi avoir un côté négatif. Mais est-ce que c’est réellement la vitesse qui nous fascine ou bien les sensations qu’elle nous procure ?

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