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Commmentaire de La Curée de Zola du Chapitre VI

Commentaire de texte : Commmentaire de La Curée de Zola du Chapitre VI. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  1 021 Mots (5 Pages)  •  6 713 Vues

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        Au XIXe siècle, le courant naturaliste se développe avec les romans d’Emile Zola, ainsi, dans La Curée publié en novembre 1871, l’auteur propose, au chapitre VI, une scène de description d’un buffet lors d’une réception chez les Saccard.

Au cours de ce travail, on va rechercher les éléments qui rapprochent cet extrait littéraire d’une scène plutôt théâtrale.

Dans un premier temps nous allons relever les effets qui font de ce texte une scène de théâtre comique. Dans un second temps nous relèverons le manque d’éducation de certains personnages et enfin dans une dernière partie nous montrerons en quoi cette scène fait référence au titre et comment Zola déshumanise les personnages.

        Tout d’abord nous pouvons voir que cet extrait ressemble à une scène d’exposition de théâtre car  le début du texte commence par «quand on ouvrit les portes» qui fait  penser au levé du rideau comme lors d’une représentation théâtrale. Ensuite, l’auteur enchaîne sur la description de

 la salle à manger qu’il personnifie en décrivant le festin dressé sur une «longue table», «des dressoirs» chargés «de pâtisseries, volailles…»  qui elles aussi participent à  la scène d’exposition.

Les personnages sont très divers au sein de la pièce. On découvre une « bande d’hommes comme il faut » au sein de laquelle apparaissent plus particulièrement un « grand bel homme » timide, « des laquais », les Mignon et Charrié, le préfet et Baptiste.

Dans cette scène, le comique vient du contraste, décalage entre le comportement des individus et leur position sociale. «On se ruait […] en s’enfonçant les coudes dans les côtes, brutalement […] beaucoup avalaient sans boire […] le préfet guettait un gigot […] Ils ne retirèrent même pas leurs gants […] Ils causaient la bouche pleine, écartant leur menton de leur gilet, pour que le jus tombât sur le tapis».  

Les laquais essayent de canaliser les convives, ils représentent dans ce tableau l’ordre et la dignité «Doucement, messieurs, doucement, disait Baptiste de sa voix grave. Il y en aura pour tout le monde. Mais on ne l’écoutait pas.» opposés à la voracité des invités. «C’était un pillage, les mains se rencontraient au milieu des viandes et les laquais ne savaient à qui répondre […]».

Même le préfet, qui est un représentant de l’Etat et de l’ordre, élabore une stratégie avec les entrepreneurs afin de réunir viande et vin. «Nous n’auront rien si nous ne faisons pas cause commune.» Il semble que ce ne soit pas inhabituel, «c’est bien pis qu’aux Tuileries, et j’y ai acquis quelque expérience.»

        

De plus, ces scènes mettent en évidence le manque d’éducation de l’ensemble de la foule malgré leur prestige et leur pouvoir. Le pillage est la méthode la plus commode pour obtenir un morceau de choix. L’appétit des individus l’emporte sur les bonnes manières. Les personnes les plus timides sont bousculées et repoussées. Elles n’obtiendront que des miettes. «Un grand bel homme, fut si violement collé contre le mur, que le malheureux chapeau avec une plainte sourde» cela provoque la moquerie des malappris «cela fit rire».  

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