Commentaire sur un extrait du roman l'Assommoir D'Emile Zola

Dans l’extrait de l’Assommoir, Emile Zola nous montre que Goujet a un physique très valorisé et à la fois un côté attendrissant.

Nous remarquons que le portait du forgeron est positif, celui-ci rassemblent des procédés plus révélateur les un que les autres. Tout d’abord la focalisation du passage est interne, le forgeron est décrit à travers les yeux de Gervaise qui en est amoureuse donc elle nous donne une vision subjective du personnage. Les hyperboles « un cou pareil à une colonne », et « des montagnes de chair roulant et durcissant sous la peau » montre que Goujet est un homme qui a une impressionnante musculature. L’hyperbole connotée sexuellement « large à y coucher une femme » montre également le physique impressionnant du jeune homme. L’auteur utilise des Procédé d’accumulation pour parler de la technique de Goujet « il avait le jeu classique, correct, balancé, souple » « un homme magnifique au travail » .L’expression « tout-puissant » exprime la force et la puissance que possède le forgeron. Zola emploi le champ lexical de la forge avec « marteau », « fer rouge », « boulon », « métal », et « la forge ».Goujet a beau être puissant, il possède également de la douceur comme le montre la comparaison « comme un cou d’enfant » qui est en contraste avec « un coup pareil à une colonne ». Il y a donc une antithèse entre sa force et sa tendresse.

L’auteur emploi un large lexique de couleurs, comme le « rouge » qui correspond a la couleur du sang, de l’amour, du désir, de la Puissance et de la passion, le « blanc » symbole de pureté et de liberté mais aussi le « jaune » qui fait référence à l’or et à « sa belle barbe jaune ».

Le marteau de Goujet « Fifine » fait référence a une femme, une danseuse, c’est une personnification « comme une dame noble » Goujet manie son marteau comme s’il manié une femme dont il serait amoureux. L’artisan et son marteau forment un couple : " Fifine [...] s’enlevait, retombait en cadence, [...] menuet ancien [...] tapaient la mesure ". Mais il a aussi voulu montrer l’importance d’une femme en appelant le marteau Fifine, car l’artisan et son marteau peuvent être vus comme un couple. Ils ne peuvent pas subsister l’un sans l’autre. Mais aussi la beauté de voir danser un marteau à l’œuvre frappant sur le fer comme la beauté de voir danser un couple sur un parquet.

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