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Commentaire sur un extrait de l'oeuvre Si c'est un Homme de Primo Levi

Mémoire : Commentaire sur un extrait de l'oeuvre Si c'est un Homme de Primo Levi. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  9 Mars 2014  •  627 Mots (3 Pages)  •  1 158 Vues

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Nous allons étudier un extrait de l’œuvre « Si c’est un homme » de Primo Levi écrit entre décembre 1945 et janvier 1947. Cette œuvre est un récit autobiographique qui retrace ce que Primo Levi a vécu durant sa déportation. Primo Levi est un auteur italien du XXe siècle né le 31 juillet 1919 à Turin et mort le 11 avril 1987 à Turin. Il est l’un des survivants les plus célèbres de la Shoah. L’extrait que nous allons étudier se situe au chapitre 5 « Nos nuits ». Nous allons nous intéressait à cet extrait pour répondre à la problématique qui est la suivante : En quoi les rêves du narrateur exprime ses sentiments ? Pour y répondre nous allons établir un plan qui est le suivant : dans un premier temps nous verrons la vision du narrateur puis dans un second temps ces rêves.

Dans cet extrait Primo Levi y décrit un de ses rêves et on n’y remarque un sentiment désarroi car il aperçoit des proches à lui qui ne l’écoutent pas, qui ne font pas attention à lui (« Ils parlent confusément d’autre chose entre eux, comme si je n’étais pas là. Ma sœur me regarde, se lève et s’en va sans un mot. » L.31). Il remarque que même dans ces rêves il subit sous une autre forme le même mal être. Selon lui les souvenirs ne font qu’aggraver son désespoir (« Alors une désolation totale m’envahit, comme certains désespoirs enfouis dans les souvenirs de la petite enfance. » L.41).

Même si ces rêves sont d’une part une souffrance il montre tout de même que cela peut aussi remonter le moral et peut l’aider à survivre pour retrouver ces sentiments de joies (« C’est une jouissance intense, physique, inexprimable que d’être chez moi, entouré de personnes amies, et d’avoir tant de chose à raconter… » L.32). Cela peut aussi lui permettre de raconter ce qu’il a vécu et pouvoir libérer sa conscience (« Ils sont tous là à écouter le récit que je leur fais : le sifflement sur trois notes, le lit dur, le voisin que j’aimerais bien pousser mais que j’ai peur de réveiller parce qu’il est plus fort que moi… » L.25).

Primo Levi nous montre qu’il est important de rêver pour pouvoir tenir tout en gardant à l’état d’esprit la réalité.

En effet il s’agit d’un rêve que Primo Levi nous décrit et cela nous montre que les rêves ont des bons côtés mais aussi des mauvais. (« J’ai fait un petit pas de plus sur le chemin qui mène de l’inconscience à la conscience » L.7), Primo Levi montre qu’il faut savoir interpréter ces rêves intelligemment. Le rêve lui permet de survivre et il en est conscient, lorsqu’il entend des bruits qui n’ont pas de lien avec ces rêves cela lui rappelle tout de suite où il se trouve et la souffrance du travail. (« J’ai les yeux fermés […] ce sifflement au loin, je suis sûr qu’il est réel […] nous l’avons si souvent entendu, associé à la souffrance du travail et du camp… » L.8-20).

Cependant s’attacher au rêve peut aussi le tuer, comme dit dans le premier paragraphe si ses rêves se rapportent à la réalité il ne peut plus avoir de soutient (L.41) ou si il n’espère que par le rêve cela peut le détruire («  Une douleur à l’état pur, que ne tempèrent ni le sentiment de la réalité ni l’intrusion de la circonstance extérieur. » L.42). A la fin de cet extrait, l’auteur se

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