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Commentaire sur un extrait d'un texte de Diderot

Mémoires Gratuits : Commentaire sur un extrait d'un texte de Diderot. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2014  •  786 Mots (4 Pages)  •  986 Vues

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Dès le début, le ton est assez vif notamment par l'apostrophe: « Et toi, chef des brigands » ce qui suggère l'introduction de 2 crimes dans un monde qui les ignorait. Tout d'abord le vol avec le mot "brigands" et l'inégalité avec le mot "chef ". Le vieillard compare le civilisé à un brigand. Aussi, Diderot utilise le pronom personnel "nous" qui est l’indice d'une communauté harmonieuse et heureuse et ceci s'oppose au "tu", signe du surgissement du désordre et de la discorde qui fait exploser la communauté originelle. De plus on voit apparaître un rythme binaire car ces deux pronoms ce suivent tout le temps : tu, nous, tu, nous….

Ensuite Diderot dit: "tout est à tous" (ligne 4) où la répétition des mêmes sons suggère la cohésion de la communauté tahitienne, s'oppose "la distinction du tien et du mien" (ligne 5). Les explorateurs, sont clairement accusés d'y avoir propagé le feu qui va se répandre ("allumer en elles des fureurs" ligne6, "elles sont devenues folles" ligne 7, "féroce" ligne 7, "haïr" ligne 8) comme un incident qui consumera tout. Lorsque le vieillard dit: « Nous sommes innocents, nous sommes heureux"(l.2) il veut réellement dire "Nous sommes heureux parce que nous sommes innocents", la juxtaposition correspond en fait à une coordination. Ensuite le vieillard dit: “Nous suivons le pur instinct de la nature"(l.3), ici cet instinct est opposé à la civilisation, c'est un refus de cette civilisation affirmé. A la ligne 5, on trouve "Nos filles et nos femmes nous sont communes" ici il y a un sens du partage, de même, le vieillard ne fait pas la distinction entre le "tien" et le "mien". Cette communauté est un mal et une faute pour le civilisé. Pour le sauvage, le refus de la communauté par le civilisé est un mal : "Tu ne peux que nuire à notre bonheur"(l.3), ici on voit une insistance grâce au « que ».

Cette partie constitue une critique de la colonisation, de l'esclavage. Ceci se remarque par la phrase "Tu as enfoui dans notre terre le titre de notre futur esclavage"(l.9). Dans ce texte on y trouve beaucoup de phrase exclamative : « Parce que tu y as mis le pied! »; « ce pays est a toi! »… Mais plus important on y trouve beaucoup de questions oratoires c’est-à-dire des questions dans laquelle la réponse est comprise: ”qu'il gravât sur une de vos pierres ou sur l'écorce d'un de vos arbres: Ce pays appartient aux habitants de Tahiti, qu'en penserais-tu? »(l.14); « Tu crois donc que le Tahitien ne sait pas défendre sa liberté et mourir? »(l.19); « Vous êtes deux enfants de la nature; quel droit as-tu sur lui qu'il n'ait pas sur toi? » (l.21)… Diderot utilise ces questions oratoires pour lui aider dans son argumentation. On le voit aussi à travers les verbes impératifs: «laisse-nous » (l.25), « dis-nous » (l.11)… La seule justification qu'admettrait le Tahitien pour être esclave, c'est de considérer le civilisé comme un dieu ou un démon: « Tu n’es ni Dieu ni un démon, qui es-tu donc pour faire des esclaves? (l.10).

Après, on critique du comportement des Européens. Le Tahitien a commis un crime et l'avoue : "On t'a enlevé

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