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Commentaire sur le romn Si c'est un homme de Primo Lévi

Commentaire d'oeuvre : Commentaire sur le romn Si c'est un homme de Primo Lévi. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mai 2013  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 774 Mots (8 Pages)  •  1 094 Vues

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able et qui parle de tout ça, sans rien cacher, même pas quand lui et ses compagnons ont eu des comportements indignes, seuls moyens de survie, hélas.

C'est un des livres à lire pour se renseigner sur cette période et ne jamais oublier…

Avis plus détaillé :

Structure générale de l'œuvre :

« Si c'est un homme » ne se présente pas de façon ordonnée. Primo Lévi prévient d'ailleurs le lecteur dans la préface :

« Je suis conscient des défauts de structure de ce livre,[…] De là son caractère fragmentaire : les chapitres en ont été rédigés non pas selon un déroulement logique, mais par ordre d'urgence. »

Au fond, le roman de Primo Lévi est une sorte de journal dans lequel il témoigne de son expérience des camps de concentration.

Ainsi, les chapitres se suivent sans avoir de liens logiques entre eux. Les chapitres sont de valeurs inégales. En effet, alors que certains durent seulement un jour, d'autres s'étalent sur plusieurs semaines.

On a l'impression d'être en présence de nouvelles indépendantes les unes des autres mais dont la base est commune : la situation de Lévi lors d'un événement dans le camp d'Auschwitz.

Il arrive aussi que Primo Lévi fasse des digressions. Par exemple, dans le premier chapitre, alors qu'il raconte le voyage en train, il s'interrompt pour rendre un hommage funèbre à la célèbre petite Emilia qui mourut gazée à l'âge de trois ans. Le récit s'en trouve coupé et composé d'éléments qui semblent placés parce qu'ils reviennent à la mémoire de l'auteur.

De plus, il est difficile de se repérer dans le temps dans l'œuvre de Lévi, car peu de repères temporels sont donnés. Certes, Primo Lévi utilise des indicateurs de temps mais ceux-ci ne permettent pas au lecteur de savoir précisément à quel moment se déroule l'action.

Par exemple, nous avons ces indications bien minces : « Pendant des semaines », « Trois jours passèrent », « Depuis plusieurs semaines », « Depuis plusieurs mois »,…

C'est une manière pour Primo Lévi de rendre compte du flou dans lequel se trouvent les détenus. Ainsi, il fait subir au lecteur ce même flou :

« Combien de mois se sont écoulés depuis notre arrivée au camp ? Combien depuis le jour où je suis sorti du K.B. ? Et depuis le jour de l'examen de chimie ? Et depuis la sélection d'octobre ? »

L'histoire :

C'est donc l'histoire malheureusement vraie des prisonniers des camps d'Auschwitz et Monowitz, plus particulièrement, celle de l'auteur, Primo Lévi, 24 ans lors de son arrestation. L'histoire commence le 13 décembre 1943, jour de l'arrestation de Primo Lévi et s'achève le 27 janvier 1944, jour de la libération du camp par les russes.

Le récit est divisé en 17 chapitres. L'ensemble des chapitres se complètent pour décrire ce qu'était le Lager (ainsi est surnommé le camp de concentration) et la vie que l'on menait dans son enceinte. Le chapitre 9 est le chapitre central de l'œuvre. Il marque non seulement par le fait qu'il se situe en plein milieu de l'œuvre mais en plus, il pose un problème d'ordre fondamental : celui de la perte de la dignité. Dans ce chapitre, Lévi fait plus que de décrire la vie au Lager. Ici, il dénonce la dégradation du sens des valeurs due au fait des conditions de vie des prisonniers. En effet, à cause du mode de vie qui leur est imposée, les prisonniers abandonnent tout code éthique et ne pense plus qu'à leur survie. C'est dans ce chapitre que ça devient flagrant. La réflexion de Lévi se fait plus profonde et met en relief ce que sont devenus ces prisonniers.

Les personnages :

Le personnage principal est bien sur Primo Lévi. Il est aussi le narrateur de l'histoire. C'est à travers sa vision que l'on perçoit les autres personnages. Rescapé d'Auschwitz, Primo Lévi se suicidera le 11 avril 1987 en se jetant dans ses escaliers.

Schlome : Dès son arrivée au camp, Primo Lévi est interpellé par un jeune juif polonais d'environ 16 ans selon Lévi. Il est au camp depuis 3 ans et est forgeron. Il accueille Lévi et lui donne quelques conseils. Primo Lévi ne l'a plus jamais revu après le premier jour.

Piero Sonnino : De son vrai nom Lello Perugia. Il est présenté comme un jeune homme de 24 ans vif, intelligent et débrouillard. Par exemple, pour rester au K.B (lieu de repos pour les malades), lors des examens, il fait la queue derrière un malade vraiment atteint de dysenterie et lui demande sa collaboration contre de la soupe ou du pain. Si le vrai malade accepte, ils échangent les bassines et le tour est joué. Dans l'appendice, on apprend que Primo Lévi l'a revu de manière assez régulière après la libération.

Alberto Dallavolta : C'est le meilleur ami de Primo Lévi. Il s'est adapté à la vie du Lager et sait se faire respecter. Associé à Lévi, il lui sera d'une grande aide et à tous deux, ils ont réussi, au fil des semaines, à mettre en place un système leur assurant la survie. Alberto disparut dans la marche d'évacuation de janvier 1945.

Primo Lévi a repris contact avec la famille

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