LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Commentaire sur le roman le Père Goriot d'Honoré de Balzac

Commentaire de texte : Commentaire sur le roman le Père Goriot d'Honoré de Balzac. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  19 Mai 2012  •  Commentaire de texte  •  1 533 Mots (7 Pages)  •  2 588 Vues

Page 1 sur 7

Commentaire, Le Père Goriot

Honoré de Balzac est né à Tours le 20 mai 1799 et est mort à Paris le 18 août 1860 à l’âge de cinquante et un an. Il aura exercé de nombreuses professions mais l’on retiendra surtout de lui son immense production romanesque. Balzac a organisé ses œuvres en un vaste ensemble, la Comédie Humaine , dont le but est d’explorer les différentes classes sociales et les individus qui les composent pour décrire la société de l’époque et les mentalités qui s’y développent.

Ainsi, le Père Goriot en fait partie. Il est écrit en 1835 et retrace bien retrace bien les liens de la Comédie Humaine. Dans l’extrait étudié, Balzac nous peint le portrait de l’énigmatique Vautrin, criminel endurci qui se cache de la police. Vautrin a droit a un véritable portrait : il est rédigé suivant un ordre précis.

Dans un premier temps, il serait utile d’étudier le portrait typique de Vautrin en se focalisant sur les traits physiques et les caractères moraux. Puis, dans un second temps, il serait intéressant d’étudier le portrait mystérieux du personnage et enfin, il serait bon de voir comment Vautrin est perçut par les autres.

I Toujours soucieux du réalisme, Balzac mêle la particularité du personnage à d’autres détails qui relèvent du « type ». C’est dans la formulation du portrait de Vautrin que Balzac rappelle à quel point chaque individu, selon lui, s’inscrit dans un système social. Cela veut dire que chaque individu est le représentant d’un « type ». Par exemple, à la ligne 1 « Vautrin l’homme de quarante ans » ou dans l’expression : « un de ces gens dont le peuple dit » Le reste du portrait cependant témoigne d’un personnage exceptionnel et profondément singulier.

En effet, le portrait du personnage est progressif. On part de l’effet produit chez les autres : « il était un de ces gens dont le peuple dit : voilà un fameux gaillard ». Puis, c’est son buste qui est décris, son visage et sa voix pour enfin évoluer vers son caractère et son comportement en général. Le portrait se développe à travers des indications générales qui s’appuient sur des détails particuliers. Cela singularise son image et permet de fixer le personnage dans l’esprit du lecteur. Vautrin est d’abord un homme impressionnant par son apparence physique, qui rend immédiatement perceptible sa force et laisse deviner un passé intensément vécu. Balzac commence par multiplier les caractères physiques du personnage. Il insiste sur sa puissance musculaire et virile : « fameux gaillard » ligne 3, « épaules larges » ligne 3, « buste bien développé » ligne 3 et enfin « muscles apparents » ligne 4. Ensuite Balzac met l’accent sur l’image que renvoie Vautrin : « son air bonhomme » ligne 13, « poils touffus et d’un roux ardent » ligne 5, « rides prématurées » ligne 5, « signes de dureté » ligne 5, « voix de basse-taille » ligne 6 et enfin « un juge sévère » ligne 16. Toutes ces expressions insistent sur des détails concrets qui font du portrait de Vautrin un portrait réaliste. Aussi, l’adjectif « gaillard » fait susciter une certaine admiration de la part des autres personnages. « Les mains épaisses » connotent une force apparente. Les « poils touffus d’un roux ardent » amène à faire penser à un caractère « fauve » pour accentuer à nouveau la force. Néanmoins ce caractère est seulement en filigrane dans le texte car certains mots laissent croire aux lecteurs que le personnage veut camoufler l’aspect féroce qui est en lui. Vautrin cherche plutôt à dissimuler son tempérament auprès de tous afin qu’on ait confiance en lui.

Quant à ses « rides prématurées » reflètent une image séduisante de lui. Vautrin est à la fois effrayant et séduisant ce qui est totalement contradictoire. Par contre, « sa voix de basse-taille » en harmonie avec sa « grosse gaieté ne déplaisait point » ceci montre bien que certains des caractères de Vautrin sont en opposition. Vautrin est également un homme serviable : « si quelqu’un se plaignait pas trop, il lui offrait aussitôt ses services ». C’est un homme « obligeant et rieur ».

Ce portrait montre donc un homme mystérieux car il est assimilé à une personne séduisante, serviable, dégourdi et futé mais malgré cela on remarque rapidement son côté énigmatique

...

Télécharger au format  txt (8.8 Kb)   pdf (100.9 Kb)   docx (11.2 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com