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Commentaire sur le roman La Princesse De Clèves de Madame de La Fayette

Note de Recherches : Commentaire sur le roman La Princesse De Clèves de Madame de La Fayette. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  5 Juin 2015  •  803 Mots (4 Pages)  •  1 960 Vues

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La Princesse de Clèves

Titre du livre : La Princesse de Clèves, roman éponyme (=le personnage principal donne son nom à l’ouvrage).

Titre de l’extrait : « La scène des rubans », quatrième partie.

Année de publication : en 1678, sous l’anonymat. (Roi de France à cette époque : Louis XIV)

Auteur : Madame de LA FAYETTE

Biographie : Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette (ou Lafayette). Elle est née en 1634 à Paris et est morte en 1693 à Paris. C’était une femme de lettres française. Elle est issue d’une famille de petite noblesse. Lorsque Lafayette devient dame d’honneur de la reine Anne d’Autriche en 1651, elle commence son éducation littéraire avec le grammairien Ménage qui la fera entrer, par la suite, dans certains salons littéraires où elle se lia surtout avec Mme de Sévigné (1657).

Mouvement littéraire : classicisme.

Genre : Roman et Nouvelles.

Elle signait ses œuvres sous le nom de Segrais. Son nom n’apparaitra sur la couverture de la Princesse de Clèves qu’en 1780 soit plus de 100 ans après sa parution.

Œuvres principales :

- La Princesse de Montpensier (1662)

- Zaïde (1670).

- La Princesse de Clèves (1678)

- Publications posthumes

Commentaire :

Scène se déroulant en 1558 (globalement le roman se passe à la cour d’Henri II) au château de Mr De Clèves où s’est retirée la Princesse De Clèves pour éviter le Duc de Nemours. Le Duc ayant appris où résidait la princesse, s’en va à sa rencontre. Après avoir escaladé les palissades, Mr de Nemours trouve la princesse et l’observe à son insu. Scène muette, de voyeurisme. Non loin se trouve un espion du Prince de Clèves.

I) Scène de voyeurisme, un épisode scopique (= « regardé ou être regardé ») remarquable dans le roman.

A) l’enchâssement des regards : une mise en abyme symbolique

· Mise en abyme : mari→ espion→ Nemours→ Princesse→ tableau de De Nemours.

· Verbes de perception visuelle

· L’addition des regards

· La restriction du champ lexical

· Une scène qui dure : séquences temporelles/verbe d’état et son imparfait duratif « il demeurait… »

Le lecteur est sensible au polyptote (=champ lexical) de la vue qui est déployé dans toute la scène : « vit » ×5, « voir » ×4, « vue », « voyait ». On est attentif à la mise en abyme, propre au style baroque, qui est un jeu pour révéler la vérité, l’usage d’un simulacre (=semblant) pour percer la réalité.

B) l’apparition

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