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Commentaire sur le poème Retour à L'estancia De Jules Supervielle

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Par   •  12 Avril 2012  •  947 Mots (4 Pages)  •  6 844 Vues

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Commentaire de Français

Retour à l'estancia de Jules Supervielle est un poème en vers libre écrit en 1920.

Dans ce poème Supervielle nous fait la description d'une région d'Amérique du Sud, appelée la Pampa. Il décrit cette région comme étant une région rude mais attractive et séduisante, l’auteur va aussi nous faire part de son amour pour cette région. Nous verrons donc dans une première partie comment Supervielle nous décrit cette région d’Argentine puis dans une seconde partie comment l’auteur exprime son amour pour cette région.

Jule Supervielle nous fait donc la description d'une région très rude avec une nature capable de se défendre. Cette description a surtout lieu dans la première partie du poème (v.1 à v. 21).

Cette région apparait comme étant "rugueuse" et très peu accueillante, l'auteur nous la décrit comme étant un très vieux désert encore à l'état brut, et donc nullement façonné par l'homme ("il ignore les Dieux de l'Olympe qui rythme encore le vieux monde"; "plaine qui n'a pas d'histoire"). Cette région est donc très hostile avec très peu de végétation, une végétation tellement rare qu'elle n'a pas de nom scientifique ("qui ne connaissent le grec ni le latin"), mais ceci ne l'empêche pas d'être assez forte pour résister au "vent affamé du pôle". C'est une végétation aussi très épineuse "grouillant d'épines", et donc capable de gêner ou de blesser une personne trop peu attentive à cette nature hostile. De plus il y est possible de remarquer une allitération en "R" ce qui renforce cet aspect désagréable et "irritant" de cette région ("désert, orgueilleux, dure, ruse barbare, croupe concentrée …).

Malgré cette description assez péjorative, une grande partie du poème est consacrée à faire un éloge de cette région. L'auteur va décrire tous les aspects qui rendent cette région si attrayante (en opposition avec la première partie).

Il parle surtout du soleil, souvent symbole de bonheur et de chaleur. Il donne ici un soleil "vif" qui "ne craint pas les intempéries", à en croire l'auteur l'ensoleillement est donc quasi permanant dans cette région, c’est donc un temps joyeux que rien ne peut venir perturber. Il est aussi possible de remarquer l’apparition du mot zénith qui donne un coté majestueux à cette nature.

Pour l'auteur même les nuages sont beaux et invitent au bonheur, alors qu'il s'agit normalement " de prétextes à une mélancolie distinguée". Ainsi que les orages qui sont décrits comme "de brusques fêtes communes".

Même les choses habituellement tristes ou “ grises ‘’ sont ici merveilleuses. Le poème fini aussi sur une description d'un couché de soleil, ou l'astre "cherche à rassembler ses rayons dispersées". Ce couché de soleil est le paroxysme de cette description positive.

Qu’il s’agisse de la partie positive ou de la partie négative, la disposition du poème donne un réel effet de continuité presque inépuisable, les bons cotés et les cotés

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