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Commentaire sur le poème La jolie rousse de Guillaume Apollinaire

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Par   •  21 Avril 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  944 Mots (4 Pages)  •  5 055 Vues

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Commentaire du poème «La jolie rousse» d’Apollinaire

Au XXème siècle, les poètes évoquent souvent la guerre, époque ou deux guerres mondiales se sont déroulées. Le texte que nous allons étudier proviens du recueil de poème, Calligrammes de la section « La tête étoilée » écrit par Guillaume Apollinaire et publié en 1917 mais écrit entre 1913 et 1916. Cet auteur tire sa source d’inspiration, dans sa blessure à la tête et de ses différentes muses. « La jolie rousse » est un poème hétérométrique en vers, il est le dernier poème de la section « La tête étoilée », on peut y relever le registre épidictique ainsi que celui lyrique. Les thèmes principaux de ce texte est la guerre, l’amour et la poésie. Ici Apollinaire veut montrer qu’il veut écrire une poésie nouvelle mêlant, à la fois le classicisme avec la modernité. Pour cela, nous étudierons tout d’abord qu’Apollinaire montre une bataille qui fait rage entre la poésie antique et celle moderne et enfin qu’Apollinaire déclare son amour à Jacqueline Kolb grâce à sa poésie.

Pour commencer nous pouvons voir comment Apollinaire montre la bataille qui fais rage entre la poésie antique et celle moderne. Pour cela nous verrons qu’Apollinaire se décris en premier lieu comme chef, puis Il explique qu’une guerre n’est pas nécessaire et enfin Il veut montrer que l’imagination des Homme est immense et qu’il faut être à plusieurs pour la conter.

Les expressions : «Me voici devant tous un homme plein de sens » (V.1) il parle de lui à la première personne du singulier, et va se décrire par la suite. « Ayant éprouvé les douleurs et les joies de l’amour » (V.3) il fait part de ses expériences, en montrant la diversité de l’amour, d’un côté la douleur et de l’autre la joie, c’est une antiphrase. Le participe présent du verbe avoir, le mot « ayant » est répété à chaque début de vers, c’est une anaphore (V.3, V.4, V.6, V.7 et V.9). Le poète s’en sert pour prouver le fais qu’il a vécus un bon nombre d’expériences dans sa vie. « Blessé à la tête et trépané sous le chloroforme »(V.8) On apprend qu’Apollinaire n’est pas sortis indemne de son expériences guerrière, malgré la souffrance de cette blessure, Apollinaire utilise cette blessure comme source d’inspiration et s’imagine avoir été touché par une divinité, rappelant la mythologie.

« Ayant perdu ses meilleurs amis dans l’effroyable lutte » (V.9) Il effectue une litote en expliquant qu’il avait perdu ses amis et non en expliquant comment la guerre meurtrière les a pris, et d’autant plus qu’il ne sort pas meurtris de cette expérience mais plus fort.

Nous comprenons qu’Apollinaire n’est pas seulement un simple soldat mais un officier, en temps de guerre mais également un chef de file du surréalisme.

Le champ lexical de la guerre est très présent dans ce paragraphe, ce qui montre que les poètes, n’avance pas tous dans la même direction, certains restent très accroché à la poésie antique et toutes les règles qui vont avec et d’autres au contraire veulent apporter de la modernité à leur textes et casser les codes établit. « Je juge cette longue querelle de la tradition et de l’invention » (V.13) il utilise ici un euphémisme en guise d’atténuation

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