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Commentaire sur la pièce de théâtre l'école Des Femmes De Molière

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Par   •  5 Mai 2013  •  1 263 Mots (6 Pages)  •  4 464 Vues

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Commentaire Français

Introduction :

Jean-Baptiste Poquelin est né le 15 janvier 1622 décédé le 17 février 1673 à l’âge de 51 ans. Molière était un auteur de comédie mais c’était également un comédien et chef de troupe du « théâtre français » où ils se sont illustrés au début du règne de Louis XIV. ». L’auteur appartient au mouvement littéraire du classicisme. Molière a écrit de nombreuses pièces comme : « Sganarelle ou le Cocu Imaginaire » en 1660, « Le Médecin Malgré lui » en 1666, « Les Fourberies de Scapin » en 1671, « Le Malade imaginaire » en 1673 (ou il mourut) mais il a aussi écrit « L’école des femmes » le 26 décembre 1662 au théâtre du palais royal. C’est d’ailleurs cette pièce que nous étudierons.

Elle comporte 5 actes et pas moins de 1776 vers. La pièce, novatrice en ce qu'elle mêlait de manière alors inédite les ressources de la farce et de la grande comédie en vers, fut un immense succès, et suscita une série de débats connus sous le nom de « Querelles de L'École des femmes. » Ces querelles donnèrent à Jean Baptiste Poquelin l’occasion d’écrire une nouvelle comédie intitulée « La critique de l’école des femmes » lui permettant de répondre aux nombreuses critiques de « L’école des femmes ».

Nous nous demanderons comment Molière utilise la double énonciation et le registre comique.

Nous étudierons premièrement le décalage de l’extrait et la mise en place du quiproquo puis pour finir, les variations du rythme du dialogue et les différents procédés comiques.

« L’école des femmes » est tout d’abord un récit de double énonciation.

Comme beaucoup de pièces de Molière, il y a un décalage qui se créer entre les personnages présents sur scène et le public. Les deux acteurs principaux de cet acte 2 - scène 5 sont « Agnès » et « Arnolphe ». Ses deux personnages sont « victimes» d’un décalage entre eux et avec le public. Agnès dit à Arnolphe qu’elle aimerait être « mariée promptement » avec un jeune homme nommé Horace ( il n’apparait pas dans cette pièce ) dont elle est tombée amoureuse auparavant. L’homme (Arnolphe) pense que la jeune fille veut se marier avec lui-même et non avec celui dont elle est amoureuse. Pour cette raison il lui répond (v. 2« Si vous le souhaitez, je le souhaite aussi. ») C’est à partir de là que le décalage commence. Au deuxième vers, Molière utilise le parallélisme avec le « le » qui porte à confusion sur l’identité du futur marié. Agnès pensant que son maître est d’accord pour le mariage avec son élu lui fait savoir qu’elle est heureuse de sa décision (v. 6 »Que vous me ferez aise ! »). Au vers 22, Arnolphe dit :(« vous voir bien contente est ce que je désire »), parce qu’il s’imagine déjà heureux avec Agnès alors qu’elle se voit heureuse avec Horace. Se décalage se déroule du vers 1 au vers 22 et pendant que la confusion avait lieu entre les deux personnages, le public lui comprenait depuis le début que les acteurs se trompaient : Ses derniers passent pour des naïfs aux yeux du public. Cette situation fait partit du procédé comique car il entraine le rire chez les spectateurs. Le vers 24 est très important pour la scène car il se produit un coup de théâtre: (« avec qui ? »). Ce vers est une sorte de « retournement de situation » car c’est à ce moment qu’Arnolphe se rend compte qu’il ne parlait pas de la même personne depuis le début. Il réalise qu’Agnès pensait qu’il était d’accord pour qu’elle se mari avec Horace ce qui entraine de la colère du coté d’Arnolphe. Se passage entraine la fin du décalage.

Cela

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