Commentaire sur la fable Le Pot De Terre Et Le Pot De Fer de Jean de La Fontaine

Jean de La Fontaine est né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, et est décédé le 13 avril 1695 à Paris à 73 ans. C’est un poète, moraliste, dramaturge, librettiste, romancier et fabuliste. Il appartenait au mouvement littéraire du classicisme. Ses principales œuvres sont ses fables La Cigale et la Fourmi, Le Loup et l’Agneau, Le Chêne et le Roseau, Le Loup et le Chien, Le Lièvre et la Tortue, Le Corbeau et le Renard, Le Lion et le Rat, La Grenouille qui voulut se faire aussi grosse que le Bœuf, La Poule aux œufs d’or et Le Coche et la Mouche.

Le pot de terre et le pot de fer est une fable ayant pour thème le fait qu’il ne faut faire que ce dont on est capable ou ce que nous disent les autres. Par quels procédés La Fontaine dénonce t’il les vices humains ?

Pour répondre à cette question, nous étudierons dan un premier temps l’aspect divertissant de la fable, et dans un second temps son aspect faisant réfléchir.

Dans un premier temps, la présence d’objets animés permet de capter l’attention des enfants, et de mieux garder celle des adultes, grâce au divertissement et à l’amusement que cela provoque, elle permet également de mieux se mettre a la place des personnages dans l’histoire et dans leur aventure ou leur épopée. La présence d’objets animés est également une allégorie. Nous avons donc affaire au registre héroïcomique, présent dans la plupart des fables de La Fontaine.

De plus, nous faisons face a une multiplicité de registre, tout d’abord il y a le registre tragique, car l’histoire se termine mal pour le pot de terre, qui finit brisé, « il n'eut pas fait cent pas, que par son Compagnon il fut mis en éclats » (l. 26). Il y a le registre didactique, car comme dans toutes les fables de La Fontaine, il y a une morale, qui nous apprend et nous fait réfléchir, « Ne nous associons qu'avec que nos égaux ; Ou bien il nous faudra craindre, Le destin d'un de ces Pots. ». Il y a également la présence du registre épique par la description d’un voyage avec difficultés et danger « Au moindre hoquet qu'ils treuvent. Le pot de terre en souffre ».

De surcroît, le récit est simple, il contient un schéma narratif facile à comprendre, avec une situation initiale, un élément perturbateur, « Le Pot de fer proposa, Au Pot de terre un voyage. » (l.1), « Pot de fer son camarade, Se met droit à ses côtés. Mes gens s'en vont à trois pieds » (l.20), le déroulement, « Au moindre hoquet qu'ils treuvent, Le pot de terre en souffre » (l.25), et la solution finale, « il n'eut pas fait cent pas, Que par son Compagnon il fut mis en éclats » (l.26). Pendant tout le récit le présent est utilisé pour la narration, pour l’énonciation, et sert pour la vérité générale également, comme pour la morale par exemple

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