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Commentaire sur l'extrait Le Rossignol issu de la nouvelle Une Partie De Campagne de Guy de Maupassant

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Par   •  3 Janvier 2014  •  424 Mots (2 Pages)  •  6 125 Vues

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sujet :

Vous ferez le commentaire de l’extrait suivant issu de la nouvelle « une partie de campagne » de Guy de Maupassant.

Dans cette optique, vous mettrez en évidence que ce passage présente une scène de séduction dans laquelle vous étudierez la montée de la sensualité et que ces différentes étapes oscille entre poésie et ironie.

I.une scène de séduction

A. un lieu propice

B. deux personnages en apparence assortis

C. une mise en scène stéréotype

II. la monte de la sensualité

A. évocation du désir d’Henriette

b. un personnage féminin en extase

C. une union fusionnelle avec la nature

III. l’écriture de l'auteur qui oscille entre ironie et poésie

A. une scène qui convoque tous les cliches de la poésie romantique

B. un narrateur féroce

C. une vision critique de la société ouvrière

La jeune fille, assise dans le fauteuil du barreur, se laissait aller à la douceur d'être sur l'eau. Elle se sentait prise d'un renoncement de pensées, d'une quiétude de ses membres, d'un abandonnement d'elle-même, comme envahie par une ivresse multiple. Elle était devenue fort rouge avec une respiration courte. Les étourdissements du vin, développés par la chaleur torrentielle qui ruisselait autour d'elle, faisaient saluer sur son passage tous les arbres de la berge. Un besoin vague de jouissance, une fermentation du sang parcouraient sa chair excitée par les ardeurs de ce jour ; et elle était aussi troublée dans ce tête-à-tête sur l'eau, au milieu de ce pays dépeuplé par l'incendie du ciel, avec ce jeune homme qui la trouvait belle, dont l'oeil lui baisait la peau, et dont le désir était pénétrant comme le soleil.

Leur impuissance à parler augmentait leur émotion, et ils regardaient les environs.

La jeune fille, assise dans le fauteuil du barreur, se laissait aller à la douceur d'être sur l'eau. Elle se sentait prise d'un renoncement de pensées, d'une quiétude de ses membres, d'un abandonnement d'elle-même, comme envahie par une ivresse multiple. Elle était devenue fort rouge avec une respiration courte. Les étourdissements du vin, développés par la chaleur torrentielle qui ruisselait autour d'elle, faisaient saluer sur son passage tous les arbres de la berge. Un besoin vague de jouissance, une fermentation du sang parcouraient sa chair excitée par les ardeurs de ce jour ; et elle était aussi troublée dans ce tête-à-tête sur l'eau, au milieu de ce pays dépeuplé par l'incendie du ciel, avec ce jeune homme qui la trouvait belle, dont l'oeil lui baisait la peau, et dont le désir était pénétrant comme le soleil.

Leur impuissance à parler augmentait leur émotion, et ils regardaient les environs.

je n'arrive

...

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