Commentaire rédigé Victor Hugo, les contemplations

Commentaire rédigé :

 « Elle était déchaussé, elle était décoiffée » Victor Hugo

Livre premier « Aurore », Les Contemplations (1856)

Victor Hugo, grand poète du 19ème siècle  fait partit d'un mouvement révolutionnaire : Le Romantisme . Il est auteur d'un célèbre recueil poétique : Les Contemplations. Ces poème sont autobiographiques comme dans le premier livre qui s'intitule « Aurore » où le poète parle de son enfance mais également de ses souvenirs amoureux comme dans le poème que nous étudions.

       Ce poème se présente sous forme d'alexandrin de quatre quatrains où il nous parle d'une de ses rencontres amoureuses avec une jeune fille plus âgée que lui. Ce poème idéalise le coup de foudre entre deux inconnus, au milieu d'un décor champêtre il nous fait part d'une belle histoire d'amour.

       Ainsi, nous nous demandons comment la rencontre amoureuse est mis en scène. La première partie de notre commentaire sera consacrée à la mis en scène du coup de foudre avec les jeux de regards entre la jeune fille et le poète ainsi que les signes d'invitations du jeune homme. Enfin la seconde partie montrera c

omment la nature se montre complice grâce au décors champêtre et érotisé mais également la relation entre la femme et la nature.

Ce poème se présente comme une rencontre amoureuse où une mise en scène du coup de foudre nous ais démontrée.

    Il se passe dans un cadre naturel qui sert d'écran à une rencontre qui se base sur des regards, le jeune homme aperçois la jeune fille d'un coup d’œil rapide « je crus voir » v.3. Le champ lexical du regard exprime la fascination immédiate et réciproque entre les deux inconnus . Cette fascination est du au coup de foudre puisque la jeune fille est décrite comme une apparition surnaturelle «  une fée » v. 3, c'est donc une naissance soudaine de l'amour. L'inconnue elle, soutient son regard donc elle répond au jeune homme « elle me regarda » v.5 c'est donc un hémistiche qui sera repris quelques vers plus loin « elle me regarda pour la seconde fois » v.10. La jeune inconnue lui lance un  « regard suprême » v.5 qui est un regard amoureux et franc.

     Par ailleurs cette séduction spontanée vient des invitations qu'envoie le poète à la charmante inconnue, dans ce poème on remarque qu'il y a 2 invitations :

La première « veux t-en aller... » v.4 le poète utilise le tutoiement alors qu'ils ne se connaissent pas ce qui donne donc une intimité naturelle. Puis la deuxième qui reprend en quelque sorte la première « veux tu nous en allez sous les arbres profonds » v.8, le « tu » devient maintenant « nous ». Cette expression qu'utilise le poète a une connotation sexuelle et intime. C'est propositions sont amoureuses comme l'indique le poète «  c'est le mois où on s'aime » v.7 .

Au vers 14 «  je vis venir a moi » la jeune femme accepte l'invitation avec bonheur « heureuse », « riant » v15 a 16. C'est un amour éphémère et une rencontre ponctuelle.

Victor Hugo dans ce poème évoque beaucoup plus qu'il ne décrit le cadre de la rencontre.

    Ainsi il fait une évocation d'un décor champêtre au bord d'un ruisseau :  « jonc » v.2 « rive » v.9 ou encore « eau » v.13, il évoque également des lieux idylliques propices à la rencontre des jeunes amoureux : « champs » v.4 , « au fond des bois » v.12 ou bien « arbres profonds » v.8. La nature paraît douce « l'eau caressait doucement le rivage ». Dans le poème les oiseaux chantent , dans le romantisme , les oiseaux représente la rencontre amoureuse , la nature est érotisée puisque le printemps et le « mois où l'on s'aime » v.8 et les vers 12-13 suggèrent une atmosphère printanière ( les oiseaux, le bruits et l'eau) qui alimente le rêverie de la jeune fille et la décide a dire oui. La nature apparaît donc complice des amants et cause leur désir.

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