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Commentaire littéraire sur le poème Mélancholia de Victor Hugo

Commentaire d'oeuvre : Commentaire littéraire sur le poème Mélancholia de Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Novembre 2013  •  Commentaire d'oeuvre  •  847 Mots (4 Pages)  •  3 567 Vues

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COMMENTAIRE LITTERAIRE MELANCHOLIA-

1) INTRODUCTION

Victor Hugo, auteur romantique décrété chef de file du romantisme au 19ème siècle est aussi un poète engagé. Il s’est tourné sur le sort des misérables et a lutté contre toutes les injustices sociales à travers ces œuvres. C’est en 1856 que Victor Hugo publie « Melancholia », extrait du recueil « les contemplations ». Ce poème parle du phénomène social de la révolution industrielle: le travail légal des enfants dans les usines, ce qui fera beaucoup polémique à l’époque..

Il débute par des questions rhétoriques auxquelles Victor Hugo répondra dans son poème, comme un texte argumentatif. Ce poème est monolithique, il n’a qu’une seule strophe, cela peut laisser penser que le poète ne s’arrête pas dans sa dénonciation. Les vers sont des alexandrins, généralement utilisé pour éprouver la gravité. Ce commentaire expliquera comment ce poème décrit le dur travail des enfants, leurs conséquences ainsi que le comportement de la société.

2) DESCRIPTION DU DESTIN SOCIAL DES ENFANTS

1) LE TRAVAIL DES ENFANTS .

*dureté du travail

*aspect répétitif

*description réaliste & fantastique

2) DENONCIATION DES CONSEQUENCES

*conséquence physique : deformations

*conséquence morale de ne pas profité de l’enfance

*conséquence intellectuelle : pas d’école + répétition de geste bete

3) DENONCIATION DU COMPORTEMENT DES ADULTES ENVERS LES ENFANTS

Le travail des enfants.

Victor Hugo décrit d’abord de façon réaliste le travail des enfants qui dure « quinze heures » v 4 répétant « de l’aube au soir » v5 les mêmes gestes, ce travail où « jamais on ne s’arrête » v11 et qui débute lorsqu’il fait « à peine jour »v13. Ces indicateurs de temps permettent au lecteur d’avoir une image concrète de la longueur de leur travail qui semble sans fin. Le poète utilise la personnification des machines afin de nous marquer, ces dernières ont des « dents » v7 comme si elles allaient engloutir les enfants qui sont « sous » v4 elles. Dans ces vers suivants «Sous les dents d’une machine sombre, monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre » v7/8 on peut voir la présence de 3 allitérations : « m », « r » qui signifie la menace& « ch », permettant ainsi de reproduire le mouvement de la machine qui mâche, mouvement répétitif où les enfants sont soumis, prisonnier de leurs travaux. Victor Hugo insiste beaucoup sur la soumission des enfants qui sont « accroupis sous les dents d’une machine sombre »v7 où l’on voit que c’est la machine qui domine. Les enfants sont en « prison » v6 , ce sont des « innocents dans un bagne, anges dans un enfer », ce parallélisme est la preuve d’une aberration. Cette gradation ascendante interpelle le lecteur, et souligne le fait que l’enfant n’est pas à sa place. On nous décrit un univers « sombre »v7 où tous ce qui se passe dans « l’ombre »v8 restent

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