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Commentaire linéaire, Baudelaire "le Soleil"

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Par   •  6 Février 2021  •  Commentaire de texte  •  1 298 Mots (6 Pages)  •  1 487 Vues

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        Commentaire linéaire n°3 : Charles Baudelaire – le soleil

Introduction :

        Charles Baudelaire, né en 1821, est un poète français à mi chemin entre le symbolisme et le parnasse. Théophile Gautier, son mentor, est d’ailleurs le chef de file de ce deuxième courant. Après avoir vécut une vie de Bohème et entreprit un voyage vers les Indes forcé par sa famille, Baudelaire se lança dans la critique d’art et dans l’écriture de son œuvre Les Fleurs du mal. Après une première publication en 1857 qui fit scandale pour son « outrage à la morale publique » et qui vit 6 poèmes retirés, c’est finalement en 1861 que l’édition finale est publiée, le recueil compte alors 126 poèmes répartis en 6 sections de tailles bien inégales qui sont : « Spleen et Idéal », « Tableaux Parisiens », « Le vin », « Fleurs du Mal », « Révolte » et « La Mort ». Ici, nous nous intéresserons au poème « le soleil » qui fait parti de la section « Tableaux Parisien ». Section qui, étant ajouté à partir de 1861, vient casser les codes de la poésie classique tout en traduisant la solitude de l’homme, et ce, y compris dans la ville. À partir de 1861, ce poème, fait de 2 huitains et de 1 quatrains en rimes plates, prend la place du poème « l’albatros ». Contrairement à « l’albatros », « le soleil » vient apporter une touche de modernité.  De plus, chaque strophe apporte une progression, ainsi, dans la première strophe, le poète nous expose sa vision de la ville, puis dans la seconde, il nous montre les bienfaits du soleil et enfin, dans la dernière strophe, nous comprenons que l’astre et le poète sont deux même personne. Ils possèdent tous deux les même faculté d’embellir toutes choses. Il est donc libre de se demander, comment le poète parvient t’il a s’identifier au soleil ?

Développement :

- commence par le titre

- soleil = bonheur/gaîté/ clarté

- clarté en opposition à section « Spleen et Idéal » qui est obscure

- soleil=grandeur → comme le poète

- Ronsard l’utilisait bcp dans La Pléiade = groupe de sept poètes du 16e siècle  

- 1er vers = mise en place du décor : CCL « le long du vieux faubourg »

- en réalité → début d’une longue phrase

- les « masures » = renforce médiocrité de la 1ère prop

- laideur est poursuivie avec la diérèse de « persienne »

- de plus, on s’attend à de la gaîté avec « secrète luxures »

        - mais rime avec « masures » → totalement lugubre

- 2iers vers = donc contradiction avec le titre

- 3ème vers débute avec CCT « quand »

- soleil personnifié : « cruel » « frappe → début d’identification au poète

        - image mauvaise des deux entités

- les « traits redoublés » → « persiennes » qui entre-laissent passer lumière

- double opposition : « la ville et les champs » « les toits et les blés »

- soleil surplomb toutes choses → comme poète au dessus de tout

- apparition de la prop principale au vers 5

- vers en contradiction avec ce qu’on a vu jusqu’à mtn

- poète est « seul » → toujours cette solitude présente dans le recueil

- la « fantasque escrime »  du poète → « frappe à traits redoublés » pour le soleil

- vers 6 = on comprend qu’il s’exerce à la poésie

- son flaire → plume, stylo

- p.présent « flairant » poursuit au vers 7 et 8 avec « trébuchant » « heurtant »

        - image maladroite → celle de l’albatros, le poème remplacé par « le soleil »

- touche de vie de bohème qu’il a vécu : « hasard »

- poésie comparée à la ville : les mots poussent comme des pavés

- comme soleil qui fait pousser champs

- le V. trébucher = trouver de l’inspi

- imprévisible se poursuit avec « heurtant »

- on comprend que soleil fait éclore des possibilités rêvés depuis longtemps

- dernier vers de la $ vient clôturer 1ère phrase du poème

- la 2ème $ débute avec pronom démonstratif « Ce »

- suivi de « père nourricier » → personnifie le soleil

- soleil = donc protecteur

- contradiction avec 1ère $ → médiocrité ≠ enthousiasme

...

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