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Commentaire et Analyse de l'acte III, scène 4 de la tragédie Andromaque de Jean Racine

Analyse sectorielle : Commentaire et Analyse de l'acte III, scène 4 de la tragédie Andromaque de Jean Racine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mars 2014  •  Analyse sectorielle  •  335 Mots (2 Pages)  •  4 249 Vues

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Andromaque :

Acte III, scène 4

Commentaire et analyse linéaire du texte

Andromaque veuve d’Hector et captive de Pyrrhus se trouve dans une vie de misère baignée de tristesse et désespoir. La misère d’Andromaque ne semble que s’aggraver. Oreste est un envoyé de Grèce venu réclamer Astyanax fils d’Hector et Andromaque. Les grecs souhaitent enlever le fils d’Hector afin de le tuer : ils redoutent que, plus tard, Astyanax décide de se venger et que cela enclenche une nouvelle guerre.

Dans cette scène, Andromaque supplie Hermione de l’aider à sauver son fils de sa mort prochaine.

Comment Andromaque tente-t-elle d’obtenir l’aide d’Hermione pour sauver Astyanax ? Parvient-elle à fléchir Hermione en lui inspirant pitié ?

Cette scène montre la souffrance et le désespoir dont Andromaque est sujette, à quel point son instinct maternel la pousse à tout pour sauver son enfant ainsi que la réponse froide d’Hermione qui refuse de l’aider.

Il est clair d’après la tirade d’Andromaque que celle-ci n’est toujours pas remise de la mort de son mari. La veuve d’Hector se retrouve face à une situation précaire où elle ne sait que faire. Le nom d’Hector est mentionné à maintes reprises, chaque fois dans un contexte très amoureux : « la veuve d’Hector » (v.860), « Ma flamme par Hector fut jadis allumée» (v.865), « de mon Hector » (v.875). Andromaque ne peut oublier son défunt mari et le fait comprendre dans ses paroles. Celle-ci l’appelle avec des adjectifs possessifs, s’appelle « veuve d’Hector » et non pas « Andromaque » ou « je ». Le coup qui donna la mort à Hector fut par une « main cruelle » (v.863) et acheva la vie du « seul où ses regards prétendaient s’adresser » (v.864). « Par une main cruelle, hélas ! j’ai vu percer/ Le seul où mes regards prétendaient s’adresser. » (v.863-864), l’isotopie du regard accentue la dureté de la scène car Andromaque en fut témoin, l’adjectif « cruelle » est une hyperbole qui crée le pathétique.

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