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Commentaire du texte Guerre de Voltaire

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Par   •  7 Mars 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  616 Mots (3 Pages)  •  1 444 Vues

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COMMENTAIRE DU TEXTE DE VOLTAIRE, "GUERRE"

En 1764, Voltaire préfère le format du Dictionnaire philosophique aux gros volumes de l'Encyclopédie, mieux adapté aux besoins du lecteur pressé. C'est un vrai conte philosophique, où derrière la fantaisie du récit, l'humour et l'ironie se dissimulent. Ainsi, le lecteur n'aura aucune difficulté à comprendre les condamnations du philosophe des Lumières. Nous nous demandons "par quel moyen Voltaire arrive à nous convaincre". Tout d'abord, nous verrons quels moyens stylistiques sont utilisés par Voltaire, puis nous étudierons les aspects d'un conte philosophique.

I. Détournement d'un conte par les formes stylistiques voltairiennes

Voltaire s'est inspiré d'un personnage de conte, l'histoire débute au sein de la noblesse, avec un prince en personnage principal. En effet, nous avons un large champ lexical du pouvoir et de la noblesse, par exemple "prince", "comte", "province", "pouvoir", "puissance", "conseil" etc …

En outre, Voltaire n'invoque pas le prince charmant des contes classiques, mais un prince se révélant arrogant. En effet, sur seule affirmation généalogique invérifiable, celui-ci estime que "cette province lui appartient de droit divin". Voltaire le compare à un guerrier meurtrier, tels que "Gengis Khan", "Tamerlan" ou "Bajazet".

De plus, Voltaire fait appel à l'ironie pour faire comprendre son véritable point de vue, tout en invoquant le contraire de ce qu'il pense. En effet dès le début, via l'ironie Voltaire dénonce l'aberration des prétentions du prince sur "cette province". Les déclarations, d'abord affirmatives du généalogiste, "prouve", "en droite ligne", s'estompent par des liens de parenté de plus en plus "éloignés", par des dates approximatives "trois ou quatre cents ans" et par l'éloignement de cette province à "quelques centaines de lieues de lui".

Les périphrases utilisées déguisent la réalité ; les "mercenaires" engagés par le Prince deviennent des "hommes qui n'ont rien à perdre", vêtus d' "un gros drap bleu", tournent "à droite et à gauche" comme des marionnettes paradant. Cette soi-disant guerre est perçue comme une rumeur, "entendent parler ", qui se propage de bouche à oreille, du "généalogiste" au "prince", puis à d' "autres princes", pour enfin arriver aux oreilles de "multitudes", sans que personne n'en vérifie la légitimité.

II. Aboutissement à un conte philosophique

Voltaire s'opposait à la guerre, cependant la guerre est malheureusement une réalité de tout temps. Il semble manifestement s'être inspiré ici de la Guerre de sept ans, qui touchait à sa fin au moment de l'écrit du Dictionnaire philosophique. Cette guerre impliquait tous les pays d'Europe par des alliances très complexes. D'autre-part, l'armée nationale n'existant pas, on

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