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Commentaire du poème L'Albatros de Charles Baudelaire

Commentaire de texte : Commentaire du poème L'Albatros de Charles Baudelaire. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  26 Juin 2018  •  Commentaire de texte  •  637 Mots (3 Pages)  •  938 Vues

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Pour commencer, l’albatros quand il vole est un oiseau majestueux et puissant.

En effet, plusieurs adjectifs et périphrases décrivent la taille de l’albatros tels que « vastes » (v. 2) ou « Ailes de géants » (v. 16) pour permettre au lecteur d’imaginer l’envergure de l’animal. Le poète dépeint également la grandeur de l’oiseau par des comparaisons hyperboliques comme « rois de l’azur » (v. 6) et « prince des nuées » (v. 13) afin d’exprimer la souveraineté de l’albatros dans le ciel.

De la même façon, Baudelaire nous décrit le courage de l’oiseau comme par exemple dans le vers 14 avec les relatives « qui hante la tempête » et « se rit de l’archer » qui montrent que dans le ciel il ose braver les éléments mais est aussi au dessus de tout , l’adjectif « indolent » (v. 3)peut signifier qu’il est inatteignable.

Le poème fait suggère également la liberté de l’oiseau par des périphrases telles que « voyageur ailé » (v. 9) et « compagnon de voyage » (v. 3) exprimant qu’il peut se déplacer où bon lui semble.

Cependant , on comprend par une série de contrastes que l’albatros quand il est capturé par les marins n’est plus dans son élément.

Ainsi, Baudelaire commence par accentuer la capture de l’animal entre les vers 1 et 2 avec le verbe prendre en position de rejet « les hommes d’équipage // Prennent des albatros » ce qui montre une première cassure avec la liberté de l’oiseau.

L’albatros se retrouve donc « sur les planches » (v. 5) métonymie faisant référence au pont du navire où il est handicapé par ses grandes ailes. Sa situation est par exemple décrite avec la métaphore « l’infirme qui volait » (v. 12) qui signifie la liberté et l’aisance perdues. Cet être si majestueux est maintenant réduit à traîner ses ailes comparées avec exagération à « des avirons » (v. 8),pesantes et encombrantes, avec « trainer à côté d’eux » . Le poète fait également apparaître un paradoxe entre le fait que l’albatros ait des « ailes de géants » (v. 16) mais qu’elles « l’empêchent de marcher » (v. 16) sur le pont du navire.

De plus, les marins se moquent de lui et « agace[nt] son bec » (v. 11) et leur objectif futile est exprimé par le complément circonstanciel de but « pour s’amuser » (v. 1). Baudelaire décrit l’humiliation et la soumission que subit l’albatros avec une série d’adjectifs péjoratifs comme « maladroits » (v. 6), « honteux » (v. 6), « gauche et veule (v. 9) ou encore « comique et laid » (v. 10). Cela réduit donc l’oiseau à avoir honte de lui comme le montre l’adverbe « piteusement » (v. 7) qui illustre sa manière de se comporter.

Enfin, cette allégorie qu’est l’albatros représente le poète dans la société du 19éme siècle ce que nous comprenons dans le vers 13 par la comparaison explicite « Le Poète est semblable au prince des nuées ». La métaphore « prince des nuées » dans le vers 13 peut donc représenter l’esprit du poète qui peut s’élever au dessus du monde. Le substantif « Prince « peut aussi évoquer le poète Ronsard surnommé au XVI s « le Prince des poètes » , Baudelaire se situe donc dans la lignée des grands poètes

Dans

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