LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Commentaire du Chapitre 7 du roman Nana d'Emile Zola

Mémoire : Commentaire du Chapitre 7 du roman Nana d'Emile Zola. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Septembre 2014  •  478 Mots (2 Pages)  •  5 867 Vues

Page 1 sur 2

Plan détaillé pour un commentaire sur un extrait de "Nana" d'Émile Zola

Corpus : Nana d’Émile Zola, chapitre VII, de « Alors, il leva les yeux … » à « … quand il la laissa se

relever. »

Dans la revue : le plan détaillé correspond à la séance 15 : Zola, Nana.

Problématique : En quoi Nana correspond-elle au type romanesque de la « femme fatale » ?

1. Une femme-enfant narcissique.

a. La femme nue au miroir.

- Réécriture d’un motif très souvent exploité dans la peinture classique ou moderne (cf. Bellini,

Jeune femme nue devant le miroir ; Velazquez, La Vénus au miroir ; Cézanne, Femme nue au

miroir).

- Se sachant observée par son amant, Nana se complaît dans une auto-contemplation

méthodiquement détaillée tout au long du texte : « Nana s’était absorbée dans son ravissement

d’elle-même », « regardant avec attention dans la glace un petit signe brun », « elle étudia d’autres

parties de son corps », « s’examinant de dos et de face » …

- Narcissisme rime avec auto-érotisme : après s’être longuement observée, Nana se livre au « plaisir

solitaire ».

b. Un plaisir mi-enfantin mi-pervers.

- Régression au stade de la découverte et de l’exploration enfantines du corps : « reprise de ses

curiosités vicieuses d’enfant », « ellefinit par se plaire au singulier jeu de se balancer », « elle se

faisait petite, comme pour se mieux sentir ».

- Enfance connotée par le lexique du jeu et de l’amusement : « drôle », « amusée », « rire

amoureux », « en riant à l’autre Nana ».

- Enfance pervertie par la mise en scène délibérément érotique de ce jeu de « plaisir solitaire » en

présence d’un homme : « l’air étonné et séduit d’une jeune fille qui découvre sa puberté », « le

frémissement continu d’une almée dansant la danse du ventre », « Sa bouche goulue soufflait sur

elle le désir ».

2. Un pouvoir d’envoûtement maléfique.

a. Un portrait de Nana sous le regard fasciné de Muffat.

- Choix de la focalisation interne souligné par la première phrase de l’extrait « Alors, il leva les

yeux » et par la construction en alternance des paragraphes suivants qui sont tour à tour centrés

sur le regard de Muffat et sur le spectacle de Nana.

- Muffat

...

Télécharger au format  txt (2.8 Kb)   pdf (56.2 Kb)   docx (9.1 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com