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Commentaire de texte sur L'Ecole des Femmes de Molière

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Par   •  2 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  606 Mots (3 Pages)  •  1 062 Vues

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Commentaire composé sur L’Ecole des Femmes

Molière, dramaturge classique du XVIIe siècle, écrit en 1662 l'École des Femmes, une pièce qui marque la naissance de la comédie de mœurs et de caractères. Cette pièce s’inscrit dans le mouvement classique où le théâtre a une visée morale comme le témoigne la formule inscrite au fronton du théâtre des Italiens : Castigat ridendo mores, « Elle corrige les mœurs en faisant rire ». L'École des Femmes met en scène la libération par l'amour d'une toute jeune fille, Agnès qui s'est vu enfermé depuis son enfance par un barbon tyrannique et pygmalion, Arnolphe, pour qui est l'absence d'éducation est un gage d'innocence et donc de fidélité. La scène d'un avoir une conversation entre Arnaud et Horace ou ce dernier lui apprend, quatre haché à la pierre qui lui a été lancé, il y avait une lettre écrite de la main d'Agnès. Quelles sont les différentes fonctions de cette scène de « confidence inappropriée » ? Il s'agit ici d'un récit vivant qui donne à voir une scène romanesque, qui constitue un quiproquo à forte valeur comique et qui donne à voir un nouveau visage d'Agnès, celui d’une ingénieuse.

Ce récit vivant donne à voir un nouveau visage d'Agnès, celui d'une ingénieuse.

Tout d'abord comme l’a fait remarquer Horace à Arnolphe, c'est l'Amour qui a transformé Agnès, il lui a figé son nouvel esprit. En effet, la personnification de l'amour par Horace avec
« l'Amour est un grand maître » nous apprend la raison de la transformation d'Agnès. On apprend ensuite les nombreux miracles provoqués par l'amour tous introduits par le pronom personnel
« il » qui appuie cette personnification. On comprend alors que la jeune fille de quatre ans enlevée à sa mère a grandi et est moins innocente que l'on a pu le croire. Elle n'est désormais plus guidée par le tyrannique Arnolphe mais par l’aimable Horace.

Ensuite, cette transformation a pour conséquence l’écriture de cette lettre et le stratagème qu'elle a provoqué. Arnolphe, qui a tout fait pour ne point l'éduquer, se rendra compte du contraire à la lecture de la lettre. En effet, l'insertion des paroles rapportées d'Agnès à travers un discours direct : « retirez-vous, mon âme aux visites renonce. Je sais tous vos discours et voilà ma réponse » apprend à Arnolphe l’ingéniosité de sa petite protégée qui a très bien compris les avances d’Horace. Cela s’ajoute au quiproquo renforcé à la fin de l’extrait par la « surprise » qu’elle lui a donnée, notamment avec cette seule phrase interrogative : « D’une telle action n’êtes- vous pas surpris ? ». À travers ces quelques mots, Horace provoque un comique de situation tant pour le personnage d’Arnolphe que pour le spectateur.

Enfin, Horace insiste sur le miracle qui s’est produit alors que son innocence était des plus marquées. On remarque notamment une assonance entre les mots « éclate » et « miracle » et un rapprochement par une rime entre les termes « obstacles » et « miracles ». Ces procédés s’inscrivent dans les règles du théâtre classique. Ce terme « miracle » montre qu’Agnès n’a pas choisi d’écrire cette lettre et que les mots ont dû lui venir d’un autre esprit que celui que lui a forgé Arnolphe. Cette ingénieuse montre ainsi son talent à tromper son maître, même s’il lui a enlevé tout moyen de s’exécuter. Mais, on comprend aussi qu’elle est si innocente, qu’elle ne se rend donc pas compte de ses actes. On fait ici référence à ce quelle avoue à Arnolphe à propos d’Horace, notamment lorsqu’il fut caché dans l’armoire de sa chambre, constituant alors un quiproquo à forte valeur comique.

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