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Commentaire de texte de La Vie de Maupassant

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Par   •  6 Mars 2019  •  Commentaire de texte  •  720 Mots (3 Pages)  •  502 Vues

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Le texte étudié est un extrait du roman Une Vie, écrit en 1883 par Guy de Maupassant, auteur réaliste et naturaliste.

Cet extrait décrit l’accouchement de Jeanne, héroïne du roman, épouse de Julien. À la lecture de ce texte. Nous pouvons nous interroger: en quoi cette scène d’accouchement est-elle réaliste ?

Trois éléments mettent le réalisme en valeur; tout d’abord nous étudierons le caractère insurmontable des souffrances puis nous nous attacherons aux effets de la trahison de Rosalie et enfin nous mettrons en avant la métamorphose de la haine en amour.

Afin de dépeindre au mieux ce qu’endure Jeanne, l’auteur, dans un premier temps; décrit des douleurs qui paraissent supportables: « une faible plainte ». Au fil de l’accouchement, Maupassant fait apparaître une gradation dans l’intensité de la souffrance grâce à l’utilisation des adjectifs qualificatifs: « faible, épouvantables, violente, effroyable, cruel ». Il accentue à plusieurs reprises cette douleur en accompagnant les adjectifs d’adverbes tels que tellement et si.

Pour mettre en exergue la douleur, l’auteur utilise à plusieurs reprises la comparaisons. Il confronte l’accouchement de Rosalie à celui de Jeanne: « Rosalie n’avait point souffert », « dont l’enfant, […], était sorti sans peine et sans tortures ».

Nous constaterons rapidement que les douleurs ne sont pas uniquement physiques mais aussi psychologiques: « Dans son âme misérable et troublée ». On remarquera que Jeanne souffre d’un fort sentiment d’injustice et de jalousie mis en avant par la répétition: « qui n’avait point souffert, qui n’avait presque pas gémi… », elle va jusqu’à détester Dieu « Elle maudissait Dieu ».

La souffrance qu’éprouve Jeanne à l’égard de Rosalie résulte de la trahison de cette dernière. Considérée comme une amie, Rosalie a détruit cette amitié en ayant une liaison avec l’époux de Jeanne. Bien que Maupassant y consacre que deux courts paragraphes dans cet extrait, ceux-ci se caractérisent par un très fort sentiments de haine et de jalousie.

Alors que son corps subit la souffrance de l’accouchement, son esprit endure la torture de la trahison: « et une autre douleur, une douleur de l’âme » l’étreint quand elle regarde son mari. Elle se remémore la trahison et l’accouchement de Rosalie et prend conscience qu’il est en partie la source de sa souffrance: « Elle lisait le même ennui, […] le même insouci d’homme égoïste ».

Dès le début de l’extrait, l’auteur met en évidence le le lien entre souffrances et enfant. Jeanne ne peut aimer cet être conçu sans amour: « et comme l’enfant inconnu, ce fardeau ». Elle éprouve une haine exacerbée à l’égard de son mari, qu’elle reporte sur son enfant: « et une haine exaspérée contre cette homme qui l’avait perdue, et contre l’enfant inconnu qui la tuait ». Ce sentiment est poussé à son paroxysme car elle estime que cet être est entrain de la tuer: « Je vais mourrir, je meurs! », « et contre l’enfant inconnu qui la tuait ».

Au moment où l’enfant sort du corps de Jeanne, celle-ci se métamorphose. Ses douleurs physiques disparaissent « et sa souffrance s’apaisa » et son esprit s’emplit d’un sentiment de bonheur: « Ce fut en elle

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