Commentaire de texte Edmond, une scène burlesque ?

Edmond est une pièce de théâtre comique française d’Alexis Michalik crée en 2016. On y suis l’histoire d’Edmond, un auteur néoromantique, qui doit écrire une pièce, Cyrano de Bergerac. Dans cet extrait, Léo et Edmond sont en bas d’un balcon, sur lequel se trouve Jeanne. Léo tente de la séduire, aidé d’Edmond qui lui souffle des répliques poétiques, mais la pièce garde un effet comique et burlesque, absurde. En quoi cette scène est-elle burlesque, et comment Edmond devient-il acteur de la scène, ce sont les deux parties que nous allons voir ici.

Nous pouvons dire que cette scène est burlesque, c’est a dire absurde, ridicule. En effet, prenons les lignes 19 à 24

« -soufflant. Si mes mots sont hésitants…

-répétant. « Si mes mots sont hésitants… C’est parce qu’il fait nuit » (Bas, a Edmond:)je ne voit pas le rapport

-soufflant. Dans cette ombre…

-répétant. « Dans cette ombre… à tâtons… ils cherchent votre oreille. » (Bas, a Edmond :) Ça ne rime pas du tout ! »

Ce passage est rendu burlesque par son rythme, lent et hésitant. Léo répète les mots d’Edmond, mais ceux-ci ne riment pas, et Léo s’en rend bien compte. La présence des points de suspensions marque des hésitations, on a aussi une alternance entre le parlé et le chuchoté. D’un côté, Léo ne comprend pas ce qu’Edmond veut dire, mais d’un autre, il répète bêtement ses mots. On remarque un comique de caractère, en effet, chacun a son rôle dans son extrait, l’écrivain écrit sa pièce, et l’acteur joue la pièce de l’écrivain, malgré que celle-ci soit mauvaise ou non.

Ensuite, un autre passage qui nous montre que cette scène est burlesque se déroule plus tard aux lignes 51 à 58 :

« -je descend

-Non !

-Non ?

-Montez alors !

-Non !

-Comment non ?

-Laissez un peu que l’on profite… de pouvoir se parler… doucement, sans se voir. »

Dans ce passage, Léo et Jeanne veulent se voir, sauf qu’il ne le faut pas car cela mettrait a bas le stratagème d’Edmond et de Léo. Ce passage prend alors une tournure comique, utilisant des stichomythies, une alternance de question/réponse, une opposition « je descend »(l.51) et « Montez alors ! »(l.54). Le comique de répétition est utilisé, il y a ici une répétition de « non », dites sur des tons différends, a en devenir absurde, car il ne faut pas que Jeanne voit Edmond, il faut donc trouver des stratagèmes pour garder Jeanne a l’écart, mais pas trop l’écart non plus.

Finalement, on voit que cette scène est ridicule est absurde aux lignes 87 à 90 ;

« -Et je ne demande plus qu’une chose…

-Un baiser !

-Comment ?

-tu va trop vite »

Sur ces 4 répliques, deux d’entre elles sont averbal. On y trouve une accélération du rythme, qui était lent lorsque Edmond récitait ses vers, qui est désormais rythmé. Ce phénomène est traduis par des stichomythies et une alternance entre questions et réponses. Léo n’est

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