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Commentaire de la scène 4 de l'acte 4 de la pièce de théâtre Caligula d'Albert Camus

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Par   •  6 Janvier 2015  •  1 045 Mots (5 Pages)  •  2 213 Vues

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Cet extrait appartient à la pièce de théâtre Caligula écrite par Albert Camus en 1944. La scène 14 de l’acte IV est la scène de dénouement.

Caligula met en scène la figure historique d'un empereur romain resté célèbre pour sa cruauté et sa folie. Nous assistons ici à un monologue prononcé par Caligula à quelques moments de sa mort. Il y exprime tout ce qu’il sent depuis le meurtre de sa sœur.

Nous nous demanderons en quoi se monologue constitue un dénouement tragique.

Dans un premier temps nous analyserons le monologue. Ensuite nous parlerons de la mort de Caligula.

Cette scène est forme en sa presque totalité par un monologue qui comporte plusieurs tons.

Nous retrouvons tout d’abord un ton pathétique. Caligula se trouve devant un miroir et se parle a lui même. Il y a une alternance entre le « je » et le « tu » : « je sais pourtant, et tu le sais aussi » ; « je tends le mains et c’est toi que je rencontre ». Ceci montre les deux personnalités de Caligula et les mets en opposition. « Je suis pour toi plein de haine », Caligula fait une déclaration de haine a cet être qui est lui même mais qu’il ne supporte pas.

De plus le pathétique est renforce grâce au didascalies. Les geste pathétique se montre par : « s’agenouillant » ; « il tend les bras vers le miroir ». Caligula a l’air de supplier pour obtenir un pardon. Mais il se supplie a lui même a cause de ses propres actes : il est mit en pathétique. Nous pouvons y ajouter aussi les émotions que montre Caligula : « pleurant » (répété deux fois) ; « criant ». Nous voyons un empereur romain détruit devant lui même : il pleur et il se crie, il sent une aversion pour lui même.

Finalement il existe une gradation dans les émotions de Caligula. Nous passons des pleures, aux cris, jusqu’arriver à casser le miroir « devant le mouvement symétrique de son double dans la glace, lance son siège à toute volée en hurlant ». Caligula deviens de plus en plus pathétique aux yeux du lecteur ou spectateur.

De plus nous retrouvons de sentiments négatifs. Nous avons du regret « Que ne suis-je à leur place! » ; de la « peur » : « J'ai peur » ; « La peur non plus ne dure pas » ; puis du dégout pour soi-même « après avoir méprisé les autres, de se sentir la même lâcheté dans l'âme ».

Nous pouvons y rajouter le témoignage d’un passé amer. « Si j'avais eu la lune, si l'amour suffisait, tout serait changé. », Caligula se lamente de ce qu’il a fait pour en arriver la, au bord de la mort. Finalement il se sent coupable « nous serons coupables à jamais! », mais c’est Caligula et son reflet, soit la personnalité qui a provoquer tout ceci, qui son coupables : « nous ».

Nous retrouvons finalement un ton lyrique. Il y a une recherche de l’impossible «qu'il suffirait que l'impossible soit. L'impossible! » Mais c’est une recherche qui ne finit pas « Mais où étancher cette soif?». Caligula a la soif de l’impossible : un thème reçurent du lyrisme.

Encore nous avons une comparaison « Cette nuit est lourde comme la douleur humaine. », puis une périphrase « Je vais retrouver ce grand vide où le cœur s'apaise. » qui symbolise la mort. Nous pouvons voir la

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