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Commentaire de l'incipit de Thérèse Raquin

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Par   •  7 Février 2021  •  Commentaire de texte  •  13 792 Mots (56 Pages)  •  1 297 Vues

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COMMENTAIRE DE TEXTE DU DEBUT

DE THERESE RAQUIN

Emile Zola débute le chapitre 1 par une description réaliste pour ce fait il utilise trois technique, la description d’un lieu précis, l’illusion de réalité et l’organisation du texte par indication spatial et temporel.

Nous allons tout d’abord nous intéresser aux lieux que Emilie Zola situe de manières précisées dans Paris pour ensuite nous diriger vers les détails de cette description pour finir nous parlerons de l’organisation spatial et temporel de ce début de chapitre.

. Les lieux présents dans le texte permettent de se situer de manière précisée dans Paris « Au bout de la rue Guéguénaud lorsqu’on vient des quais, on trouve le passage du Pont-Neuf, une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine a la rue de la Seine » (l.1 à 4). Zola nous montre la vie à Paris et les quotidiens des habitants avec des actions habituelle « On voit des apprentis en tablier de travail, des ouvrières reportant leur ouvrage, des hommes et des femmes tenant des paquets sous leurs bras ; on voit encore des vieillards se trainant dans le crépuscule morne qui tombe des vitres, et des bandes de petits enfants qui viennent là, au sorti de l’école, pour faire du tapage en courant, en tapant à coups de sabots sur les dalles. » (l.39 à 45). Il insiste sur le vocabulaire des boutiques car c’est le métier de Madame Raquin « Il y a là des bouquinistes, des marchands de jouets d’enfant, des cartonniers, dont les étalages gris de poussière dorment vaguement dans l’ombre vaguement dans l’ombre ; les vitrines, faites de petits carreaux, moirent étrangement les marchandises de reflets verdâtres ; au-delà, derrière les étalages » (l.16 à 20), « armoire » (l.25). De nombreux métiers sont présent « apprentis » (l.39) ; « boutiquiers » (l.24 et 50) ; « ouvrières » (l.40). Zola nous indique les mobiliers de construction utiliser « C passages de trente pas de long et deux de large, au plus ; il est pavé de dalles jaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité acre ; le vitrage qui le couvre, coupes en angle droit, est noir de crasse. », « s’y étalent le long de minces planches peintes d’une horrible couleur brune. Zola nous décrit un milieu social et géographique ou seront ensuite situe les personnages de l’histoire. . L’incipit nous apportent une illusion de réalité qui se traduit par des énumérations qui permettent d’accumuler des détails. On peut observer des énumérations sur le thème de boutiques « A gauche se creusent des boutique obscures, basses, écrasées, laissant échappe des souffles froids de caveau. Il y a là des bouquinistes, des marchands de jouets d’enfants, des cartonniers, dont les étalages gris de poussière dorment, moirent étrangement les marchandises de reflets verdâtres, au-delà ; derrière les étalages, les boutiques pleines de ténèbres sont autant de trous lugubres dans lesquels s’agitent des forme bizarres » (l.14 à 22). On retrouve également des termes géométriques comme « angle droit » (l.7), « carrées » (l.54), « ronds » (l.56) ainsi que les champs lexicaux des couleurs et des matières « jaunâtres » (l.5), « noir » (l.7), « verdâtres » (l.20), « acajou » (l.31), « velours » (l.30). . Le texte est organisé, principalement, par des indications spatiales en début de paragraphe « au bout de la rue » (l.1), « à gauche » (l.14), « à droite » (l.23), « en face » (l.24). 0n retrouve également des indications temporel « les beaux jours d’été »( l.8), « Par les vilains jours d’hiver » (l.6). Ces indications temporelles ont pour but de forme une opposition entre les différentes saisons, ici l’hiver et l’été. Cela nous permet de déduire que l’auteur à décris ce lieu pour n’importe quelle époque de l’année. Ce passage est également décrit au court d’une journée ce qui crée une impression de réalité. Le narrateur nous guide dans la visite du lieu « On y voit » (l. 39), « On le prend » (l.36), il contribue aussi à l’illusion de réalité. Le temps utiliser dans l’incipit est le présent « on vient » (l.1), « regardent » (l.50), « creusent » (l.14). On peut remarquer l’emploi d’adverbes de jugement « horrible » (l. 27), « Misérablement » (l.10), « ignoble » (l.13).

Dans l’incipit on retrouve une certaine atmosphère oppressante qui est mise en avant par des lieux sinistres et inquiétant.

Nous allons dans un premier temps évoque la noirceur misérabiliste de cette description et dans un second temps l’atmosphère inquiétant qui se dégage de ces lieux.

Dans cette description on observe une certaine insistance sur les adjectifs péjoratifs « âcre » (l.6), « bijoux faux » (l.28), la présence de faux bijoux accentue le côté minable de ces lieux. On peut mêmement remarquer l’emploi d’adverbes de jugement « horrible » (l. 27), « Misérablement » (l.10), « ignoble » ((l.13). Des lignes 47 à 62 nous pouvons apercevoir l’emplois de phrase négative « personne ne parle, personne ne stationne » (l.47), « sans donner » (l.49). L’emplois de c’est négation montre que les habitants de cette rue ne s’habituent de rien, il accepte la privation ce qui avec le temps leur donne un côté mesquin. On constate un champ lexical de l’obscurité « obscures » (l.14), « ombre » (l.18). Le lieu est décrit de façon inquiétant de pars ces métaphore « les boutiques pleines de ténèbres sont autant de trous lugubres dans lesquels s’agitent des formes bizarres » (l.22), « Le passage prend l’aspect sinistre d’un véritable coupe-gorge » (l.59), cette métaphore nous informe de la dangerosité de ces lieux la nuit car ils sont comparés à des coupe-gorges. On identifie également une comparaison « la muraille monte, noire, grossièrement crépie, comme couverte d’une lèpre et toute couturée de cicatrices. » ici la muraille est comparée à un corps malade (la lèpre), ce qui peut nous amener a pensées que les gens qui tiennent ces boutiques sont contaminer par ce lieu malade ce qui les rend malsain. Le lieux déteint sur les habitants. Ils sont comme piégées à l’intérieur de tombe funèbre « se creusent des boutiques obscures, basses, écrasées, laissant échapper des souffles froids de caveau. » (l.15),

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