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Commentaire d'un texte extrait de l'esprit Des Lois De Montesquieu

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Par   •  24 Mai 2015  •  949 Mots (4 Pages)  •  1 371 Vues

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« L’esprit des lois » - Montesquieu

Ce texte est extrait de « l’esprit des lois » Il s’agit d’un ouvrage de sciences politiques dans lequel Montesquieu prend position contre toutes les formes d’injustice. L’esclavage est un fait vieux comme l’humanité, mais au 18ème apparaît la traite des noirs (forme organisée reconnue et réglementée de l’esclavage, due à l’expansion coloniale). La traite des nègres amène un commerce florissant et enrichie les grandes compagnies. La pratique de l’esclavage est officialisée en 1685. Colbert rédigea alors le Code Noir, donnant entre autres la liste des punitions affligeables aux esclaves.

L’esclavage est enfin aboli en 1848. Dans le livre 15, Montesquieu s’attaque à l’esclavage en affectant de prendre le parti des esclavagistes. Il se fait avocat du diable et expose 9 arguments « pour » l’esclavage. Demandons nous justement comment il procède pour montrer l’absurdité des argument esclavagistes, en voyant la thèse des négriers, puis celle de montesquieux.

I – l’apparence de la logique

1. La situation de communication est particulière.

On peut voir un système hypothétique, « si j'avais à soutenir » : subordonnés conditionnel, mais aussi « voici ce que je dirais » : ou le verbe de la principal est au conditionnel. Anglais : annonce le premier argument invoqué par les esclavagistes.

La situation d’énonciation est aussi particulière, avec le « Je » qui renvoie dans la première phrase à Montesquieu, mais par la suite ce pronom renvoie aux esclavagistes, Montesquieu leur donne la parole. La déictique renvoie à l'histoire commune de l'Europe et des peuples colonisés, puis aux seuls Européens.

la superposition permanent des deux points de vue : il n'y a pas de possibilité de confondre le point de vue des esclavagistes et celui de l'auteur du texte. De plus comme le texte est très court l'absurdité et l'abjection des arguments esclavagiste peuvent apparaître

2. Le discours esclavagiste.

Nous sommes face à une négation de l'identité avec les périphrase « ce dont il s'agit, c'est gens là » pour désigner les africaines. De plus la réduction de l'autre à son apparence notamment à sa couleur noire va dans le sens du mépris pour ces esclaves.

Il y a aussi l'opposition nature culture.

L'autre est assimilé à un objet « s'en servir pour ». De plus l’adjectif écraser prends un double sens avec l'allusion morphologique « le nez s'est écrasé » et la référence aux traitements subis par les Africains.

3. L'arsenal de la logique.

Il y a dans le texte, de l'activité intellectuelle et du raisonnement « penser, on peut juger deux, une preuve que » et des phrases complexes et des connecteurs « si, si, parce que, car »Qui peuvent nous faire croire à une logique de plus utilisation de l'indicatif qui est le mode du réel « il est si naturelle de penser qu'est une preuve c'est que » sous-tendent l’argumentation de l'esclavagistes.

enfin le subjonctif le mode du possible envoyé dans un contexte à valeur négative

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