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Commentaire d'un poème de Jacques Prévert

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Par   •  4 Septembre 2019  •  Commentaire de texte  •  924 Mots (4 Pages)  •  709 Vues

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Jacques Prévert


Il y a un parallèle entre Barbara et la pluie : Barbara qui passe de « heureuse » à certainement deuil et la pluie qui est « sage et heureuse » puis « meurtrière » et enfin en « deuil ».
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La deuxième partie du poème qui démontre la guerre et la destruction est du vers 37 à 58. Avec les mots "Arsenal" le poème va se renverser. La guerre fait irruption a partir du vers 38 avec un champ lexical de la guerre (« arsenal » « fer » « feu » « acier ») on peut y voir une rupture du bonheur avant la guerre va devenir un malheur.
 La transformation de la pluie qui passe d’une pluie heureuse à une pluie dévastatrice commence au vers 40 et 41 « Sous cette pluie de fer / De feu d’acier de sang ». On peut voir plusieurs figures de style réunies en un vers.

-le champ lexical de la mort est aussi présent (« sang » « mort » « deuil » « crèvent » « pourrir »)

L’énumération : Le fer, le feu, l’acier, le sang. Quatre éléments différents et pourtant similaires, se rapprochant tous au champ lexical de la bombe. Une bombe faite «d’acier » et « de fer », qui par le « le feu » de son explosion va répandre « le sang ». L’énumération permet de renforcer l’aspect destructeur. Chacun des éléments du poème est relié à la pluie. On a donc, finalement une pluie de fer, une pluie de feu, une pluie d’acier, une pluie de sang : quatre métaphores en une. Les gouttes d’eau inoffensives du début du texte ont laissé leur place à des engins de mort, répandant partout autour d’eux la destruction et le sang.

L’image poétique se change en image de cauchemar. C’est d’ailleurs cette image qui est reprise dans le vers 50 à 51 : « l’orage / de fer d’acier de sang » revient insister sur le cataclysme de ces bombardements. Ce n’ai plus une simple pluie, mais bien un orage. Un orage de mort, dans lequel les nuages «crèvent comme des chiens ». Le mot "crever "va  insister sur la violence de la guerre

Le poète pose une série de questions rhétoriques : qu’es-ce tu devenue maintenant » et « Et celui qui te serrait dans tes bras / Amoureusement / Est-il mort disparu ou bien encore vivant », pour mieux montrer ce qui a été vraiment perdu dans ces bombardements

La répétition du « de »  rappelle d’ailleurs le bruit d’un tir de mitraillette ou de bombardement, accentuant ainsi l’effet ravageur de la guerre.

-Dans les derniers vers il n'est plus question d'humains mais seulement « des chiens qui disparaissent » comme si « les chiens » était en fait les soldats disparus à la guerre. On note également un champ lexical de la disparition (« disparu » « plus » « disparaissent » « au loin ») ce qui est souligné par l'expression « tout simplement » ce qui exprime le vide ambiant puis le dernier mot « rien ».

-Pour finir l'anadiplose (« des chiens » « loin ») produit une sorte d'écho qui met en valeur le vide laissé par la guerre .

- point final --> arrête le souvenir, montre la linéarité du texte et la linéarité du temps qui passe.

- La mort introduit la séparation mais aussi le doute, l'incertitude : est il mort disparu ou encore vivant.

Impossibilité de voir perdurer un amour pendant la guerre. Ce couple est emblématique de tous les autres couples détruits pendant cette guerre. Mais les horreurs de la guerre engendrent chez le poète une impression d'impuissance totale.

III L'expression d'une impuissance face à l'horreur.
- "Oh Barbara" : regret, impuissance. Expression de la tristesse, d'une nostalgie = lyrisme.
- Impuissance de l'homme, du poète. Sorte de dégoût face à la guerre. Nombreux termes péjoratifs : "connerie" --> forme de colère.

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