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Commentaire composé du roman La Religieuse de Denis Diderot

Commentaire d'oeuvre : Commentaire composé du roman La Religieuse de Denis Diderot. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Juin 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  2 065 Mots (9 Pages)  •  2 350 Vues

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La Religieuse est un roman du XVIIIe siècle écrit par Denis Diderot, philosophe et écrivain français, né à Langres en 1713 et mort en 1784. Il est le maître d'œuvre de l'Encyclopédie: une naissance de la traduction de la Cyclopaedia de l’anglais Ephraïm Chambers, sur laquelle il a travaillé pendant plus de 20 ans. L'Encyclopédie décrit les Arts, les Sciences et les Métiers où Diderot a regroupé toutes les connaissances possibles pouvant aider l’être humain à son développement; il doit se faire encyclopédiste pour répandre le savoir et offrir à tous l’accès aux moyens techniques et philosophiques d’augmenter son bien-être. Diderot est l'un des principaux représentants de l'Esprit de Lumières. Il est aujourd'hui considéré comme l'un des écrivains les plus novateurs du siècle des lumières. Les siècles des lumières sont un mouvement littéraire et philosophique européen fondé sur la raison qui permet, selon les philosophes des Lumières, de sortir des préjugés et de l'intolérance et de faire progresser les hommes vers le bonheur, la liberté et le savoir. Dans l’esprit des Lumières, le philosophe est un homme qui s’engage et propose des solutions pour réformer le système politique, car la réflexion critique permet de libérer l’homme de croyances reposant sur l’autorité ou la coutume. On trouve de différents principes dans l'Esprit des Lumières, on cite: Le règne d’une raison militante où les philosophes veulent vulgariser le savoir pour améliorer le genre humain (comme les mathématiques), la critique de la religion où Diderot dans sa lettre sur les aveugles (1749), s’interroge sur le principe organisateur du vivant et semble rejeter l’existence de Dieu au profit d'un certain matérialisme et la critique de la politique. La Religieuse écrit en 1760 est l'une des romans du genre romanesque les plus connus. Il s'agit d'une jeune fille, sœur Suzanne, une fille illégitime placée de force par ses parents au couvent à l'âge de seize ans pour ne pas porter préjudice aux enfants légitimes (ses demies-sœurs). Une fois au couvent, elle rencontrera plusieurs personnages usés et névrosés par la vie communautaire, et tout particulièrement ses mères supérieures. Afin d’atténuer ses stress s’enracinant dans son passé (la force d'être au couvent et le comportement dur provoqué par ses parents), Suzanne a besoin de soutien affectif et d’éléments protecteurs pour retrouver sa dignité perdue ainsi que sa confiance en soi; c’est exactement dans ces circonstances que la présence de la sœur Moni, apportera à Suzanne de la consolation et du réconfort. Ainsi, madame Moni est la première supérieure rencontrée par Suzanne. Elle provoque un sentiment de respect et de confiance chez Suzanne. La Mère supérieure meurt après peu subitement après que Suzanne prononce ses vœux. Après la mort de sœur Moni, sœur Sainte Christine la succède en tant que supérieure à Longchamp. L'enfant illégitime est enfermée et battue, et c’est à sa sortie que commence son terrible chemin de souffrance. Sœur Christine donne dans une série d'entretiens une critique sévère de la situation de Suzanne en termes très explicites; elle utilise tous formes de violence envers Suzanne car pour elle, Suzanne a fait une liste de crimes comme par exemple le refus d'être une religieuse… Il y avait une religieuse au cœur tendre, pur et douce qui est sœur Ursule. Elle aime Suzanne plus qu’elle-même et fait tout pour l’aider quand celle-ci subit les violences de Christine. C'est elle qui a requiert l'aide de monsieur Manouri afin de tenter de faire sortir Sœur Suzanne du couvent. Sœur Ursule meurt rongée par le chagrin et l’inquiétude lorsque Sœur Suzanne tombe malade à cause des mauvais traitements qu’elle subit. Monsieur Manouri est un avocat très sensible et gentil qui a fait tout son possible pour que Suzanne sorte du couvent. Malheureusement, il perd le procès mais réussi à lui obtenir de changer de maison et de la transférée à Arpajon... Ainsi, Madame*** a été la mère supérieure de ce couvent. Elle s'attache passionnément à Suzanne dès qu'elle la voit et elle essaye de s'approcher d'elle tout au long du roman, de lui donner des baisers, l'embrasser…elle est lesbienne. Alors Suzanne va chez le père Lemoine, directeur du couvent d'Arpajon, et lui raconte ce qui se passe avec elle. Ce dernier ordonne sœur Suzanne de ne plus s'approcher d'elle. Grâce à ses ordres, Madame *** devient folle et meurt de chagrin et de folie tant elle aime Suzanne. Après un certain temps, Suzanne trouve une aide inattendue de la part de Dom Morel. Ils se rendent compte que tous les deux sont entrés au couvent de force et ont subi les mêmes souffrances et humiliations. Alors, Dom Morel décide d'aider Suzanne et de la sauver. A la fuite, elle se blesse mais elle s'engage chez une blanchisseuse qui l'aime et la protège. À la fin, sœur Suzanne meurt, à cause de la maladie, avant de se réfugier chez monsieur le marquis, qui cette dernière lui a écrit des lettres, lui demandant un logement.

En 1758, il y avait une jeune fille qui demandait à la justice de la délivrer où ses parents l'avaient enfermée. Le marquis fut ému par l'histoire de cette pauvre fille. Il demande ainsi à la justice de la délivrer, il quitte Paris et n'en revient plus. Diderot et ses amies ont aimé le marquis et donc ils vont le ramener à Paris. C'est pour cela ils faisaient un jeu en imaginant un personnage qui est Suzanne Simonin et ils faisaient des lettres imaginaires où Suzanne demande à monsieur le marquis de la sauver. Pour rendre la situation plus réelle, Diderot et ses amies vont faire inventer la maladie de Suzanne et la fait mourir parce que ce personnage est irréel. Alors, monsieur le marquis tombe dans le piège. Et c'est avec madame Madin qu'ils ont pu communiquer avec ce dernier. L'image de cette religieuse n'a jamais quitté la tête de Diderot c'est pour cela qu'il a écrit son roman. Il considère Suzanne comme un personnage réel. En effet, Diderot s'est inspiré encore de sa sœur qui est placée dans le couvent et qui a subi de grandes souffrances et de malheurs dans sa vie. Le roman nous montre ce monde inhumain des couvents où plusieurs filles sont forcées à être dans ces prisons-là.

L'auteur est omni - présent dans l'œuvre par la bouche de Suzanne.

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