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Commentaire Thérèse Raquin (Zola)

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Par   •  15 Mai 2017  •  Commentaire de texte  •  657 Mots (3 Pages)  •  5 274 Vues

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Commentaire littéraire

Thérèse Raquin « La nuit de noce »

Ce texte est un extrait du chapitre XXI (à un peu plus de la moitié du livre) du roman Thérèse Raquin écrit durant la période de mouvement naturaliste du XIXe siècle par Émile Zola, en 1867. Durant cette analyse nous allons nous demander si c'est à cet instant du roman que la relation entre Thérèse et Laurent bascule dans l'horreur. Nous allons tout d'abord parler, dans une première partie, de l'immense échec des retrouvailles entre Thérèse et Laurent puis dans un second temps nous aborderons le basculement des deux personnages dans l'horreur et le cauchemar.

Tout d'abord, on peut remarquer que dès que Laurent entre dans la pièce il règne une atmosphère de malaise que l'on peut notifié par le son du bois qui craque dans la cheminée qui à lui seul casse le silence ambiant. Peu à peu s'installe en Laurent une envie d’interrompre le silence mais lui et Thérèse se rendent peu à peu compte du malaise qui s'est installé entre eux, notamment grâce à l'utilisation du conditionnel « ils auraient voulu » qui marque cette hésitation et se souhait de briser le silence. Peu à peu les tentatives de Laurent pour les rendre à l'aise se solderont par des échecs retranscrits dans le texte par le champ lexical de l’hébétement « épuisés » ; « chair morte » ; « muets et mornes » ; « vide de muscles, vide de nerfs » ou encore « roides » qui montre l’incapacité de deux personnages à s'aimer comme avant. De ce fait, on note aussi deux termes « atroce comédie » et « ridicule horrible et cruel » qui montrent un réel effet d'ironie tragique qu'installe l'auteur par cette situation de malaise qui montre parfaitement l'échec de leurs retrouvailles, plusieurs années après leur crime passionnel. C'est ainsi que ce passage marque pour la première fois du roman un embarras entre Thérèse et Laurent ce qui peut nous faire dire que c'est ici que leur relation bascule dans le malaise et l'horreur.

Ensuite, alors qu'il règne une atmosphère chaude dans la chambre où se trouvent les deux personnages démontrée par la personnification du feu, des flammes « les clartés jaunes du foyer dansaient au plafond » qui pourrait représenter leur amour, Laurent va évoquer à haute voix le nom de Camille, et c'est à cet instant que les deux personnages sont frappés de maux de ventre et cela marque une erreur qui sera sans retour, le spectre de Camille est apparu entre eux deux et s'installe alors une atmosphère humide et froide « senteur froide » ; « humide » qu'ils ressentent tout deux, on remarque alors une opposition chaud-froid qui oppose l'ambiance d'amour qui devait régner durant cette nuit de noce et l'ambiance glaciale qui prend alors brutalement place. On note dès à présent le champ lexical de l'angoisse « cauchemar » ; « regards terrifiés » ; « extase épouvantée » et l'allitération en -s « vivre de nouveau l'angoisse de l'assassinat » qui fait penser à un souffle, le son type de l'angoisse. Tout deux vivent alors un profond cauchemar et on remarque alors le point de vue omniscient des

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