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Commentaire Sur le roman Mélancholia de Victor Hugo

Mémoire : Commentaire Sur le roman Mélancholia de Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Mai 2013  •  1 429 Mots (6 Pages)  •  1 741 Vues

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Dans le mouvement romantique au XIXème siècle, Victor Hugo est un des plus grand écrivain de son temps. Non seulement il écrit des œuvres remarquables, mais il s’engage dans la vie politique et sociale de la France. Victor Hugo est élu député plusieurs fois dans sa vie. Il voulait ouvrir les yeux de ses lecteurs à travers ses œuvres comme les autres artistes romantiques. En 1862, il écrit le roman social, Les Misérables, un œuvre qui critique la société. Jusqu’à aujourd’hui c’est un des œuvres le plus connu de Victor Hugo. Dans la préface de ce roman, il écrit de la misère : «Tant qu'il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers et compliquant d'une fatalité humaine, la destinée qui est divine… tant qu'il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres comme celui-ci pourront ne pas être inutiles. » Dans le recueil Les Contemplations, publié en 1856, mais les poèmes inscrits datent de 1830 à 1855. Ce poème là se trouve dans Autrefois (1830-1843), Livre Troisième. Les luttes et les rêves. Dans la préface, Hugo exprime dans ces buts du recueil d’écrire de « toutes les réalités » et de « traverser […] la lutte, […] le travail, le douleur ». Il n’est donc pas étonnant de trouver dans « Mélancholia », poème de Victor Hugo, publié en 1856 dans le recueil Les Contemplations, une critique de la société au sujet de l’exploitation des enfants par le travail. Dans quelle mesure ce poème de Victor Hugo, à travers l’utilisation des registres pathétiques et satiriques, permet la dénonciation de la société ? La première partie de notre commentaire sera consacrée au spectacle révoltant de cette exploitation des enfants, la seconde montrera une dénonciation de la société.

La tirade de Hugo dans cet extrait est pour qu’il ait l’occasion de faire le portrait d’un spectacle révoltant des malheureux enfants qui souffrent à cause du travail.

La première caractéristique de cette atrocité est l’idée de l’enlèvement de l’innocence des enfants. Dans la préface du recueil, Hugo suggère cette même idée quand il commente sur « cette fleur rapide de la jeunesse ». De même, en « Melancholia », il avance quand il dit « Qui brise la jeunesse en fleur ! » (27). Ici, la métaphore compare la rapidité de l’innocence d’un enfant au temps que vit une fleur, qui n’est pas très long. Un autre métaphore qu’utilise Hugo est le « fruit le plus certain » de Dieu (21). Ici, Hugo fait allusion à la pomme qu’ont mangée Adam et Ève qui a enlevé l’innocence de tous les autres humains. L’idée de cette innocence est plus approfondi dans la ligne « Innocents dans un bagne, anges dans un enfer » (9). Les enfants ne doivent pas passer leurs journées à travailler dans un tel endroit quand ils ont fait rien de mal. Les enfants sont donc des êtres naïfs jusqu’au moment où la société détruit cette pureté avec l’exploitation du travail.

Cette exploitation de travail est décrite de façon que la machine soit illustrée comme un monstre et l’enfant, un outil. La personnification de ces machines est mise en évidence quand Hugo précise que les enfants sont « Accroupis sous les dents d’une machine sombre, / Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre » (7-8). Si on observe plus attentivement, on remarque qu’une métaphore est utilisée. Les machines monstrueuses représentent la société et l’image terrifiant des pauvres enfants qui sont mangés par la société est dépeinte dans les têtes des lecteurs. Encore plus bouleversant et la comparaison « Qui se sert d’un enfant ainsi qu’un outil ! » (25). Les enfants sont des personnes aussi, tout le monde en est un dans un point dans sa vie, et c’est cruel de traiter des enfants comme un simple objet.

Enfin, la parallélisme de construction durant l’extrait crée l’idée d’un endroit ennuyeux, surtout pour des enfants. Un exemple de ce parallélisme de construction est « Dans la même prison le même mouvement » (6). On observe l’allitération du son [m] dans les vers suivants : « faire éternellement / Dans la même prison le même mouvement. / Accroupis sous les dents d’un machine sombre, / Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre » (5-8). On remarque aussi l’enjambement « faire éternellement / Dans la même prison le même mouvement » (5-6).

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