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Commentaire Sur L'Incipit du roman Les Misérables de Victor Hugo

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Par   •  4 Mars 2013  •  1 209 Mots (5 Pages)  •  10 145 Vues

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Les Misérables est un roman réaliste, historique, social et philosophique du XIXème siècle. Il paru pour la première fois en 1862. C’est aussi un roman humaniste, il cherche à dénoncer la misère de Paris. Victor Hugo est né en 1802 et est mort en 1885. C’est un poète, dramaturge et l’un des plus grands écrivains de la littérature française. Il est engagé dans la politique comme député à l’assemblée nationale en 1849 après l’élection de Louis-Napoléon Bonaparte. Son combat pour la misère a commencé avec son discours face à l’assemblée Discours sur la misère, ce qui lui a valu de nombreuses critiques. Le roman compte au total V tomes : Fantine ; Cosette ; Marius ; L’idylle rue Plumet et l’épopée Saint-Denis ; Jean Valjean.

L’examen du texte portera d’abord sur l’incipit conforme aux traditions en développant sa forme et sa narration, puis sur Le personnage de M. Myriel qui est à la fois un double-personnage mais atypique.

Dans ce texte, l’auteur présente un incipit qui respecte les traditions en commençant par sa forme.

Tout d’abord, l’incipit des Misérables est un incipit statique. Il respecte parfaitement sa forme. Dès la première phrase, on connait d’emblée les trois idées importantes qui sont le lieu, l’époque, et le nom du personnage principal : « En 1815, M. Charles-François-Bienvenu Myriel était évêque de Digne. » (Ligne 1). M Myriel est très détaillé durant tout l’incipit, que ce soit physiquement ou moralement. Le contexte historique est très détaillé, on sait que cela se passe durant la Révolution de 1789 jusqu’à la période de La Terreur. De plus, on connait le contexte social de l’époque évoquée ; « les familles parlementaires [sont] décimées, chassées, traquée » durant la Révolution. Ces familles sont obligées de migrer dans d’autres pays. A la fin de cet incipit, l’auteur laisse le lecteur dans le doute en donnant une indication très brève au moment du retour du personnage : « il était prêtre » (ligne 23/24). Il y a deux temps qui dominent le texte, l’imparfait complété du plus-que-parfait et le passé simple ; le présent est très peu utilisé. Si on observe attentivement l’utilisation de ces temps verbaux, on remarque que l’imparfait et le plus-que-parfait sont seulement utilisés pour énoncer le décors et surtout pour décrire le personnage de M. Myriel. L’auteur décrit son physique mais aussi sa situation familiale et relationnelle, il « était fils de conseillé au parlement d’Aix » (ligne 7) et « n’avait point d’enfants » (ligne 15) et il « était évêque de Digne » (ligne 1). Le passé simple est cependant lui utilisé pour raconter les évènements les uns à la suite des autres, « survint ; se précipitèrent ; se dispersèrent… » (Ligne 12/13).Cet incipit respecte donc les fonctions d’un incipit romanesque en donnant les informations utiles et importantes pour donner envi au lecteur de continuer la suite.

Il ne s’agit pas seulement de la forme de l’incipit mais aussi de sa narration.

En effet, la narration se divise en cinq parties et chacune de ces parties sont représentées dans cet incipit court mais très complet. La situation initiale est l’année 1815 où M Myriel est évêque à Digne. L’élément perturbateur est La Révolution de 1789. Les péripéties est la partie où les familles parlementaires sont poursuivies et chassées. L’élément de résolution est la décision que prend Charles Myriel face à ces évènements, il « émigra en Italie » (ligne 14).La situation finale nous ramènent finalement à la situation initiale où Charles Myriel est prêtre. On peut aussi remarquer l’analepse de l’incipit, l’auteur commence par

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