Commentaire Princesse de Clèves

        Ce texte étudié appartient à l'oeuvre : « La Princesse de Clèves » ; cette œuvre s’inscrit dans un cadre historique précis, celui de la France sous le règne d’Henry II, à la Cour des Valois. Mme de Chartres introduit à la cour sa fille, Mlle de Chartres, qui se distingue par sa beauté et son esprit. Sur les conseils de sa mère, Mlle de Chartres épouse le prince de Clèves et devient La Princesse de Clèves. A la suite de ce mariage, la Princesse de Clèves va rencontrer le Duc de Nemours et vont tomber amoureux immédiatement. Pour ne pas céder à cette amour, elle va se retirer et par la suite être obligé d'avouer à son mari qu'elle aime quelqu'un d'autre. Le Prince de Clèves ravagé par la jalousie va par la suite mourir de chagrin. La Princesse de Clèves va ensuite se retirer dans un couvent. Ce passage se situe au début de l’œuvre. Ce texte étudié est un passage clé de l’œuvre étant donné que c'est la première apparition de Mlle de Chartres dans le roman et aussi à la cour.

        En quoi le portrait de l’héroïne est-il idéalisé ?

        Dans ce premier passage (l.1 à l. 3), Madame de la Fayette utilise une formulation impersonnelle « Il parut » ce qui donne une certaine attente. De plus, elle utilise ensuite l'article indéfini « une » ce qui renforce cette incertitude concernant le profil de l'héroïne. Ensuite va être utilisé l'adjectif « parfait » pour décrire sa beauté, on peut dire que cet adjectif est hyperbolique, il souligne une exagération. Elle réalise donc dans ce passage une éloge de ce personnage. Aussi, nous est indiqué sont origine, « même maison que le vidame de Chartres et une des plus grandes héritières de France », dans cette extrait on nomme toujours pas ce personnage.Le fait de laisser cette incertitude et cette attente met en avant le personnage principale. Cette attente va être prolongé car Madame de la Fayette revient sur l'éducation et le passé de la jeune fille.

        Dans ce deuxième passage (l. 3 à l. 7), elle décrit Madame de Chartres comme une mère exceptionnelle avec de nombreuses qualités : « dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires », dans cette citation sont décrite ces qualités de manière hyperbolique. Madame de Chartres n'étaient pas revenu à la cour ce qui est contraire au pratique de son époque. Elle s'est retirée pour se consacrer à l'éducation de sa fille dans laquelle elle s'est fortement impliqué, nous pouvons le voir grâce à l'utilisation d'un certain champ lexical : « travailla[...]donné ses soins »;cette citation nous permet de montrer cette implication.

        Dans ce troisième passage (l. 8 à l. 16), Madame de la Fayette nous décrit le programme éducatif que Madame de Chartres transmet à sa fille. Ce programme éducatif contraste explicitement avec celui de son époque, cela démontre son jugement critique. Ce jugement peut se déchiffrer grâce à l'utilisation du présent de vérité générale qui est utilisé pour les moralités et les proverbes. Cette éducation est basée sur plusieurs principes que nous verrons au fur et à mesure de la lecture de ce passage. Madame de Chartres pense qu'il faut parler franchement des sujets liés à la galanterie : « la plupart des mères s'imaginaient qu'il ne suffit de ne parler jamais de galanterie […] Madame de Chartres avait une opinion opposé » car il faut pour elle en parler afin de les prévenir des dangers. Pour elle il faut ; « cultiver son esprit et sa beauté » afin de plaire à la société ; c'est selon elle un principe important. Cette citation est suivi d'une antithèse : « agréable […] dangereux » ; cette antithèse concerne les plaisirs de l'amour. Mais encore, un autre principe de son éducation est de la préparer à la vie conjugale en la mettant en garde contre les dangers : « le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité, les malheurs domestiques » ; dans cette citation, nous sont décrit les dangers de l'amour. Par ailleurs, elle veut aussi lui enseigner une autre valeur qui selon elle est très importante, elle lui explique combien : « il était difficile de conserver cette vertu, que par une extrême défiance de soi-même » ; dans cette citation nous énoncer le principe d'avoir une extrême défiance de soi-même afin de ne pas céder à ses sentiments et de toujours garder son contrôle. Également, cette éducation qu'elle lui transmet ce fait par le dialogue et de manière répéter, nous pouvons déduire cela grâce à l'utilisation de l'imparfait à valeur d'habitude : « faisait » / « montrait » ; ces imparfait nous montre bien que cette conversation concernant ces différents principe ont été abordé à plusieurs reprises. De surcroît, l'éducation de Madame de Chartres est basé sur  le fait d'aborder tous les sujets afin de la persuader et non de la contraindre

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