Commentaire Littéraire sur le roman Une Page D'Amour D'Emile Zola

I- Présentation d’Emile Zola et de son œuvre "Une Page d’Amour"

Le texte que nous tentons de l’examiner est un extrait de roman "Une Page d’Amour" paraît en 1878, huitième volume de la série des Rougon Macquart d’Emile Zola écrivain, journaliste et critique d’art, considéré comme le fondateur du mouvement naturaliste. Zola a mis son talent de journaliste et d’écrivain en faveur de peintres, réalistes et naturalistes, promptement "peintres impressionnistes".

II- L’idée générale de texte :

Dans ce passage Zola nous expose le triomphe de la couleur et de la lumière à travers le mouvement croissant de la balançoire lorsqu’elle adopte l’évolution et la transformation chromatique ainsi que la variation lumineuse de la scène à décrire.

III- Le découpage en mouvement :

Dans cet extrait nous distinguons quatre mouvements qui se manifestent de la manière suivante :

1- Du début de texte  "Allez "

• Description détaillée de la jeune femme Hélène

2- " Une brusque "  " encore "

• Une description dynamique liée au rythme croissant de la balançoire

3- " Oh ! Maman ! "  " plus fort "

• Description de l’état d’ivresse de la petite Jeanne

4- " Sa mère "  " d’une voix brisé "

• Description de la métamorphose de la lumière

Le texte est initié par deux phrases d’introductives qui gèrent la première perception du tableau avec une description générale de la jeune dame Hélène qui porte « une robe grise garnie de nœuds mauves » « toute droite » (L1 et L2)

 Passage d’une description générale à une autre plus claire et détaillée.

Alors, Hélène se prépare pour monter à la balançoire accompagnée de monsieur Rambaud.

Dés le début de la scène, la femme semble inactive, elle est un peu « sérieuse » L6 et ennuyée puisque la balançoire garde son rythme lent et stable.

Dans ce passage, Zola donne une description détaillée. Il la décrit avec clarté et netteté, il arrive à voir « ses yeux très clair » « son beau visage muet » et à distinguer « ses narines se gonflaient » L6 et L7

Il voit même les plis de la jupe, bien encore, il remarque le dénouement d’ « une natte de sa chignon »

 Une vision claire, distinctive presque microscopique qui voit tout grâce à la balançoire qui est encore fixe.

VI- Une description inspirée de tableau

Impressionniste "La balançoire"

Tant que le mouvement de la balançoire s’augmente tant que le rythme de texte se change et s’évolue. De ce fait, nous notons à ce propos l’usage de l’adjectif « brusque » au début de la ligne 10 qui crée un mouvement d’accélération au niveau de la scène. En effet, nous pouvons dire que la balançoire épouse le mouvement de texte, un mouvement de crescendo qui participe à la progression de texte.

De même, nous remarquons que la balançoire devient la source primordiale qui participe au changement atmosphérique, elle peut « dégageait une brise » et « soufflait dans le jardin » L10 et L11 de telle façon que sa « natte dénouée battait sur son cou » L13, « ses jupes » aussi « flottaient et découvraient la blancheur de ses chevilles » L14

 Ici la balançoire joue le rôle d’un éventail qui souffle d’un vent léger et doux.

 Aussi elle épouse le regard de l’écrivain, sa vision sera liée au rythme de balançoire, tantôt il distingue la femme avec netteté tantôt il la voit floue.

En fait, nous constatons un changement de l’état d’âme de Jeanne, plus la balançoire monte en haut plus elle se sent le bonheur et la joie.

La dame partage un moment d’enivrement et de plaisir, ceci est marqué par l’adverbe du temps « maintenant » qui ajoute une autre dimension à notre scène.

Alors, Jeanne « devait sourire » et « son visage était rose » ; « ses yeux filaient comme des étoiles » cette comparaison dénote l’état d’ivresse d’Hélène, ses yeux se rayonnent de joie.

 La balançoire transforme son sérieux en un moment de gaieté et rythme la scène.

 Un passage descriptif qui se sert à décrire le changement moral et physique de la dame.

 Elle est pleine de vie, de dynamisme et d’énergie.

La description s’enchaine avec l’apparition d’un autre personnage, nous parlerons ici de la petite fille Jeanne. En fait, l’auteur se focalise sur la fillette qui l’a décrit avec délicatesse « assise

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