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Commentaire Littéraire sur le roman La princesse de Clèves de Madame de la Fayette: La Scène De L'aveu

Note de Recherches : Commentaire Littéraire sur le roman La princesse de Clèves de Madame de la Fayette: La Scène De L'aveu. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2013  •  1 036 Mots (5 Pages)  •  3 489 Vues

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Henrique

Soares

1erS 2

Commentaire d'un extrait de l'OI: la scène de l'aveu.

Le texte que nous allons étudier est un extrait tiré du roman La princesse de Clèves écrit par madame de la Fayette au XVII ème siècle. C'est extrait est nommé « la scène de l'aveu ». Il se déroule lorsque Mme de Clèves avoue à M. de Clèves sa passion, sans révéler l'identité de celui qu'elle aime. Alors que M. de Nemours,lui, est dissimulé dans un pavillon du jardin de Coulommiers et écoute leur conversation.

Nous allons voir comment cette scène qui suscite de l'émotion chez le lecteur contribue à finaliser le caractère de madame de Clèves.

Nous verrons, tout d'abord, le pathétique de cette scène et ensuite

Nous allons dans un premier temps voir que cette « scène de l’aveu » est pathétique. Cette « aveu » apparaît des le début de l’extrait, à la première ligne.
Il est le seul moyen pour madame de Clèves d’expliquer son choix de rester à Coulommiers « il est vrai que j’ai mes raisons de m’éloigner de la cour »(l.3). Seulement la véritable raison est qu'elle veut échapper aux tentations. D'ailleurs elle dissimule cela avec une périphrase « les périls où se trouvent les personnes de mon âge » (l.3)
On nous informe également de l'importance de l'aveu grâce à une hyperbole (l,2) «je vais vous faire un aveu que l'on n'a jamais fais à son mari ».  Mais aussi du poids qu'il pèse sur la conscience de la princesse « une chose que je n’ai pas la force de vous avouer »(l.)

Cette confession demande du courage à Mme de Clèves « l’aveu que je vous ai fait n’a pas été par faiblesse » et avec une hyperbole elle souligne son honnêteté et sa fidélité envers son mari « il faut avoir plus d’amitié et plus d’estime pour un mari que l’on n’en a jamais eu »(l.17) Elle souhaite rester digne des enseignement de sa mère, qui voulait d'elle d'une femme fidèle et aimante envers son mari.

La confession est introduite par l'interjection «eh bien»(l.1) et est suivie de la position à genoux de la princesse qui rompent les bienséances et accentue l’exaltation des sentiments. Cette rupture des bienséances se poursuit avec le prince qui « hors de lui-même »(l.11) ne relève pas la princesse « il n'avait pas songé à faire relever sa femme »(l.12) ce qui montre l’importance de cette aveu qui touche directement monsieur de Clèves et qui lui fait oublié les règles de bienséances. La mise en scène en donc très importante puisqu’elle reflète la psychologie des personnages notamment de celle de madame de Clèves qui implore le pardon de son mari en se mettant à genoux. On a l'impression que c'est une scène de théâtre ainsi les fragments de phrases « en se jetant à ses genoux », « la tête appuyée sur ses mains », « l’embrassant en la relevant » ressemble fortement à des didascalies. Par l’attitude de la princesse et de son état physique, elle suscite une émotion chez le lecteur. Elle nous est décrite d'une « beauté

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