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Commentaire Littéraire sur l'excipit du roman Thérèse Raquin d'Emile Zola

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Par   •  4 Janvier 2015  •  1 064 Mots (5 Pages)  •  1 596 Vues

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Thérèse Raquin est un roman d’Emile Zola, un des maitres incontesté du naturalisme, écrit en 1867. Ce roman va nous dépeindre la nature humaine au travers de personnages aux tempéraments contraires. En effet Thérèse est de nature nerveuse et Laurent lui est de sang chaud ce qui ne les empêchera pas d’éprouver un amour indiscutable qui va, plus tard, les pousser à un crime passionnel : le meurtre du mari de celle-ci. L’extrait étudié n’est autre que l’excipit du roman où l’on va pouvoir observer le dénouement du récit. Il s’agit donc de voir en quoi les personnages se dégoutent ils eux-mêmes par leur conduite. Aussi conviendra-t-il d’étudier en premier lieu le comportement de personnages qui savent que leurs actes sont mauvais. Et d’étudier en second lieu la réaction de ceux-ci face à la vision de leur propre machination dans le regard de leur conjoint.

Dans un premier temps on peut affirmer que les personnages s’écœurent eux-mêmes par leur comportement parce que Thérèse et Laurent savent que leurs actes sont funestes. En effet on remarque qu’ils sont sur le qui-vive, en pleine action comme le démontre le champ lexical de l’anxiété : « se tournant à demi » (l. 2 ), « cherchait » (l.6), « sensation étrange » (l.8), « l’approche d’un danger » (l.9), « tourner la tête » (l.9), « brusquement » (l.23), qui nous montre que les deux amants ne sont pas tranquilles. Ils se sentent épiés l’un par l’autre comme si leur instinct sentait que la fin était proche. De la même manière on peut aussi relever une majorité de verbes au passé simple, temps de l’action par excellence : « enleva » (l.1), « remplit » (l.2), « vida » (l.3), « regardèrent » (l.10), « vit » (l.11), « aperçut » (l.12), qui nous montrent que les concubins préparent quelque chose. Ils ne sont pas des personnages passifs, ils veulent décider et non pas subir. Ainsi on voit bien qu’ils ne sont pas à l’aise, qu’ils ont quelque chose à se reprocher.

On peut aussi affirmer qu’ils savent que leurs actes sont néfastes parce que le meurtre leur apparait comme la seule échappatoire même si cela implique de tuer une seconde fois. Comme nous le montre le champ lexical du meurtre : « le couteau » (l.5), « glisser » (l.6), « mouvement instinctif » (l.10), « l’éclair blanc du couteau » (l.12), « muets et froid » (l.14-15), « secret dessein » (l.18), malgré leur hésitation et leur réticence ; Thérèse est prête à tuer Laurent et vice versa pour ‘‘se libérer’’ de ses tourments. On peut de plus relever la phrase : « […] la voie de boue qu’ils avaient menée et qu’ils mèneraient encore, s’ils étaient assez lâches pour vivre. » (l.28-30) qui doit faire allusion au meurtre de Camille (noyé = corps boueux) mais aussi à la piètre vie qu’ils mènent depuis la mort de celui-ci et qu’ils mèneront s’ils ne mettent pas fin à leurs jours. Ce qui montre finalement qu’aux yeux de Thérèse et Laurent leur vie est finie, comme maudite par ce meurtre passionnel et qu’ils ne se voient plus vivre heureux.

Dans un deuxième temps on peut affirmer que les personnages s’écœurent eux-mêmes par leur comportement car ils sont comme pétrifiés par la vision de leur dessein dans le regard de l’autre. Effectivement, les deux amants sont bouleversés par leur propre machination comme nous le montre le champ lexical

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