LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Commentaire Littéraire sur l'acte II, scène 5 de la pièce de théâtre On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset

Commentaire de texte : Commentaire Littéraire sur l'acte II, scène 5 de la pièce de théâtre On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Mai 2013  •  Commentaire de texte  •  1 022 Mots (5 Pages)  •  4 440 Vues

Page 1 sur 5

On ne badine pas avec l'amour , Alfred de Musset Acte II, scène 5

Contexte

Cette scène fait écho à la scène 1 de l'Acte II durant laquelle Camille fait par à Perdican de sa décision de quitter le château le lendemain. Le jeune homme feint (joue) l'indifférence, l'assure de son amitié.

Rageuse, Camille transmet un billet de rendez-vous à Perdican par l'intermédiaire de Dame-pluche (voir réponses aux question Acte II scène 5)

INTRO

Alfred de Musset est un poète, romancier et dramaturge du XIX ème siècle, l'inconstance des sentiments, la fragilité de l'amour sont des thèmes récurent dans son œuvre ; sans doutes font-ils échos à sa relation tumultueuse avec l'écrivain Georges Sand.

La pièce intitulé on ne badine pas avec l'amour, publié en 1834 évoque quand a elle, le destin de 2 jeunes gens, Camille et Perdican, dont l'amour réciproque est contrarié par leur orgueil respectif. Le passage que nous allons étudié est extrait de l'Acte II de la scène 5. Camille a fait par à son cousin de sa décision d'entrée au couvent. Voici la réponse que lui adresse le jeune homme. (lecture de l'extrait)

Quelles sont les stratégies déployée par Perdican pour convaincre Camille de renoncer au couvent ? Pour répondre a cette question nous montrerons dans un premier temps que Perdican adopte ici une posture professorale ; dans un seconde temps nous analyserons sa diatribe contre les nonnes.

PROBLEMATIQUE :

Quelles stratégies Perdican déploie -t-il pour convaincre Camille de renoncer au couvent ?

I- La posture professoral de Perdican

Une attitude dominatrice

Ligne 279, apostrophe lyrique, « oh! Mon enfant ». Perdican estime que l'erreur de jugement de Camille est a mettre sur le compte de sa jeunesse.

A l'inverse, Perdican se présente comme un homme d'expérience : modalité exclamative renforcée par l'intensif « comme » aux lignes 295,296.

Répartition de la parole très inégale dans cet extrait : Perdican se présente en détenteur du savoir et ne tient aucunement compte des interventions de Camille.

L'ignorance de Camille

Anaphore de « sais-tu ... » aux lignes 278, 280, 286, 289. Les questions de Perdican n'attendent pas de réponses, se sont donc des questions rhétoriques qui mettent en évidence le naïveté de Camille au sujet du discours des nonnes.

Périphrase ligne 289, qui contient une intention péjorative.

On a de nombreuses modalités injonctives (ordres) lignes 305, 308, 310. Perdican n'hésite pas de dictée ces actes et ces paroles à sa cousine.

Leçon paradoxale sur l'amour

Perdican adresse à Camille une leçon à apprendre par cœur (à partie de la ligne 310), leçon universelle « tout les hommes, toutes les femmes » (lignes 310, 312), elle est au présent de vérité générale.

Selon Perdican pas un sexe n'est meilleur que l'autre d'où le parallélisme de construction des lignes 310 à 313. Pour les hommes champ lexical de la tromperie et pour les femmes une énumération de défauts accentué par une rime intérieur en [euse] ligne 313.

Vision

...

Télécharger au format  txt (6.3 Kb)   pdf (85.8 Kb)   docx (10.9 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com