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Commentaire Littairaire Pour une nuit D'amour de Zola

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Par   •  11 Février 2018  •  Commentaire de texte  •  756 Mots (4 Pages)  •  4 896 Vues

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Au XIX siècle, le mouvement naturaliste construit en réaction au mouvement romantique se développe.

Zola, chef de file de ce nouveau mouvement a écrit de nombreux romans et nouvelles, il est très connu pour sa fresque romanesque sur les Rougon-Macquart.

Pour une nuit d’amour est une nouvelle réaliste sortie en 1883. L’histoire se déroule dans une petite ville de province. Julien Michon, homme solitaire et heureux va être bouleversé par l’arrivée en face de chez lui de Thérèse de Marsanne, jeune fille violente et égoïste. L’issue de cette rencontre sera tragique.

Dans ce passage, extrait de l’excipit de la nouvelle, Julien amène le corps mort de Colombel à la rivière à la demande de Thérèse. Il compte revenir ensuite auprès de sa belle Thérèse dont il ne connait pas véritablement le caractère.

Nous nous demanderons quelles sont les fonctions du récit dans cette nouvelle.

D’abord nous analyserons le face à face final entre Julien et Colombel puis nous étudierons l’avancée vers la mort de julien.

Nous étudions donc le face à face final entre Julien et Colombel mort.

L’évolution de Julien vers la mort et Colombel vers la vie est présente dans la nouvelle : la gradation des mots : « le cadavre » (l.1), « le corps » (l.6), « les bras » (l.7), et « le petit Colombel » (l.10) montre la progression de Colombel en quelqu’un de « vivant ». Pendant ce temps Julien se rapproche de la mort comme le montre la phrase : « Il se rattrapa par miracle à une saillie » (l. 9). Par ailleurs l’utilisation du registre fantastique est surprenante pour un auteur naturaliste ; « les bras du mort se nouèrent autour de son cou » (l.7). Ce phénomène surnaturel nous surprend dans un registre naturaliste. L’œuvre de Zola se penche sur les influences de l’hérédité et le mécanisme des phénomènes chez l’homme : ce passage est fantastique et naturaliste.

Ensuite nous pouvons constater dans cet extrait les indices successifs de l’avancée de Julien vers la mort.

En premier nous pouvons assister à la fin d’un amour entre Thérèse et Julien. Les verbes de perceptions tels que « se rappela » (l.25), « il la voyait » (l.26) et « elle devait être … » (l.31) ainsi que l’adverbe de doute « peut-être » (l.30) exprime l’incertitude de Julien à revoir Thérèse. Elle est dans ses pensées mais finalement il ne sait pas se qu’elle fait ; cette distanciation entre ces deux personnages montre que Julien n’ira plus jamais voir Thérèse.

Nous pouvons également constater que l’avancée de Julien vers la mort est mise en évidence par son attitude : au début « il se hâta » (l. 4), puis « il reprit » (l. 5) et « l’accompagna dans sa chute » (l.6) : ces verbes de mouvement traduisent un empressement vers un évènement fatal. Ensuite son comportement change : comme indiquent les verbes d’état: « il fut pris d’une faiblesse » (l.11), « il demeurait là » (l.12). L’assonance « é » renforce, marque l’attitude molle de Julien : il se meurt ; « brisé » (l.12), « plié » (l.13) et « fatigué » (l.14).

La nature est très présente dans le texte : elle reflète l’âme des personnages surtout celle

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