Commentaire La bicylettre de Jacques Réda

Noémie ROCHARD

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        Au XXème siècle, de nombreux poètes cassent les codes classiques de la poésie en y installant une certaine modernité. Ces poètes mettent en avant des objets de la vie quotidienne qui nous entourent. Jacques Réda, dans son poème La Bicyclette, extraite du recueil Retour Au Calme, nous dévoile un objet habituel de la vie tout en donnant une vision innatendue de celui-ci. Nous pouvons donc étudier comment Réda transforme une bicyclette en un objet extraordinaire. D’abord, le poète décrit un objet anordin et ordinaire puis nous le révèle comme un objet merveilleux.

I – Un objet anonin et ordinaire

1. Qui nous apparait banal

● Le champs lexical du vélo « rayons » V6, « guidon » V17, « roues » V21 » désigne sa construction normale

● L’article indéfini « un » V7 souligne sa banalité et son impersonnalité

● La couleur « noir » V7 montre également son aspect classique

● Le vélo est placé dans « un jardin » V4, un lieu tout à fait quelqueconque

1. Mais qui attire l’attention

● La bicyclette « au proportions parfaites » V7 à un aspect majestueux et une certaine valeur

● Les termes mélioratifs « parfaites » V7, « grâce » V8,  « grand » V7,  « éblouissant » V18, insiste sur la beauté de l’objet et Réda en fait l’éloge

● Le poète se promène « à six heures » V1, la rue est calme et déserte donc toute son attention peut être porté sur le vélo. De plus, le texte nous indique qu’il reste toute la journée a observer le vélo, de « six heures » V1 jusqu’au « feux du soir » V20. Le vélo est donc très attractif et captivant.

II – Un objet qui se révèle être merveilleux

1. La bicyclette est personnifiée

● La bicyclette est directement désigné à un animal « c’est un oiseau » V9. Un oiseau peut voler donc difficile à attraper, ce qui montre l’aspect inatteignable de cet objet alors qu’on « voudrait s’en emparer » V16

● Elle est aussi comparé à une « bête » en « éveil » V8 et 9 ce qui donne un aspect sauvage au vélo prêt à attaquer, agir en attendant sa proie

● Le poète lui donne vie à travers les verbes « vibre » et « entend » V15, l’objet devient étonnant et même fantastique

1. Métamorphose du vélo

● Les jeux de lumières évoqués aux vers 3, 11, 20 met en valeur le vélo et le rend fascinant et enchanté. Cette lumière permet de transformer le vélo.

● Le vélo nous apparait comme un être libre, prêt à prendre son envol « puisque rien ne l’entrave » V16

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