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Commentaire Du texte Cendron de Marie Briffault

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Par   •  2 Juin 2015  •  1 058 Mots (5 Pages)  •  1 786 Vues

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Marie Briffault Fin du XIX e siècle, « Cendron »

Avant- Propos :

Autour du nom universel de l’héroïne, s’invente une histoire universelle qui se présente dans des récits variés par la transmission des conteurs. Hommes et femmes de la communauté villageoise, mais aussi artistes venus d’ailleurs, comme les troubadours et trouvères du Moyen-âge. Chacun avait son répertoire, son genre de contes favoris qu’il adaptait au lieu, au public voire à son humeur.

L’auteur Marie Briffault ne figure dans aucune encyclopédie de littérature, elle est l’un de ces milliers de conteurs qui seraient restés anonymes sans le travail des folkloristes de la fin du XIX e siècle. Des savants se sont intéressés à la culture populaire et ont enquêté dans les campagnes auprès des habitants. Achille Millien, auquel nous devons cette version vivait dans la campagne proche de Nevers et il prenait ses informations auprès de cousins paysans, la famille Briffault, du village de Montigny.

Une version inédite :

Le langage de cette version est une retranscription de l’oral et non une version destinée à être publiée dans un livre.

Une version similaire :

Une trame narrative identique, les motifs pertinents (les éléments qui se retrouvent dans le plus grand nombre de versions) demeurent ceux de la jeune fille enfermée, des belles robes et de la chaussure de reconnaissance.

Une version divergente :

 La marâtre n’a qu’une fille et non deux mais cela ne change pas le sort de Cendron, elle est toujours jalousée par sa belle-mère et défavorisée par rapport à sa sœur, qui ne la persécute pas elle –même mais se voit confier « pour la frime » « deux fusées » seulement à filer alors que Cendron en a sept ? En outre une belle mère et deux filles ne constituent –elles pas une triade ?

 L’héroïne n’est pas enfermée mais envoyée « en champ » : Trois lieux distincts à relever : « en champ, à la fontaine, à l’église » cela marque le fait que Cendron ne vit pas recluse , c’est une « fille de la campagne »(cf. champ, fontaine) qui va à l’église contre l’avis de sa belle –mère , siège de la rencontre amoureuse la porte de l’église ?

 Rencontre avec deux fées inconnues : le nombre est augmenté mais une fée reste une fée !

Cendrillon n’est pas étonnée d’en rencontrer car les fées sont des divinités primitives de la nature, les fées seraient –elles une trace surnaturelle de l’être bienveillant qu’était la mère ?

 « Le talon coupé » : présent également chez Grimm est le motif engageant la résolution du conte : pour faire la preuve qu’elle est bien « la belle demoiselle « que recherche le Prince.

 Aide d’un animal qui permet de faire éclater la vérité : plutôt traditionnel. Cependant, l’intervention d’un animal familier doté de la parole serait la manifestation d’une conception du merveilleux ? Relation entre l’intervention animale et l’intervention magique ? On peut dire que l’animal, qui est petit, symbolise l’union de tous les faibles pour la défense de l’héroïne injustement maltraitée.

 Un père encore plus absent que dans les versions précédentes.

 Une fille qui sait parler : Cendron sait parler aux fées et se retrouve être en harmonie avec les forces de l’univers que sont les fées. , logique que sa récompense soit un fruit, produit de la nature.

Un texte « oral » où le patois et les tournures familières sont légions. Cette version est dite « contaminée

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