Commentaire De Texte: Passage de l'Enterrement du roman Le Père Goriot de Balzac

Le Père Goriot

Le Père Goriot est un roman du XIXème siècle écrit par Honoré de Balzac et publié à partir de 1835. Balzac est un auteur réaliste. Le Père Goriot montre quelques scènes de la vie parisienne et fait partie des quatre-vingt-quinze romans, nouvelles et essais présents dans La Comédie humaine. L’extrait choisi se déroule lors de l’enterrement du personnage éponyme du roman ; Que peut-on dire de ce passage ?

En analysant l’extrait, je vais répondre à cette question : mon commentaire sera construit en deux parties contenant chacune des sous-parties et enfin une conclusion. D’une part je vais expliquer les funérailles du pauvre père Goriot, d’autre part, je vais décrire la situation morale Rastignac et ses des décisions après cet évènement.

Dans un premier temps, on remarque que l’abandon, la contrainte et la précipitation sont les principaux thèmes de

 l’enterrement du père Goriot.

Plusieurs expressions du texte nous montrent la solitude du père Goriot ainsi que l’abandon par ses filles : « Il n’y avait qu’une seul voiture de deuil… Il n’y a point de suite… deux voitures armoriées mais vides ». La phrase « deux voitures armoriées, mais vides » peut être associée au vide du cœur des filles. On découvre par la suite que ses filles sont quelque part représentées par leur entourage, « les gens de ses filles ». Leur absence signifie donc l’abandon.

Ensuite, le thème de l’argent est omniprésent dans le roman ; à la fin, il est toujours aussi présent : Goriot réussit à obtenir « tout ce qu’on peut avoir pour soixante-dix francs » pour son enterrement, car « la religion n’est pas assez riche pour prier gratis » ; Les phrases « l’argent de l’étudiant », « l’un des fossoyeurs lui demanda un pourboire », et « Eugène fut forcé d’emprunter vingt sous à Christophe » montrent aussi la présence de l‘argent.

Enfin la précipitation est un sujet très présent à ce passage. Toutes les interventions du clergé sont selon un temps précis : « Le service dura vingt minutes… Nous pouvons aller vite… il est cinq heures et demie… A six heures, le Père Goriot… ». Tous disparaissent « aussitôt que fut dite la courte prière ». « A six heures, le corps du Père Goriot fut descendu dans sa fosse, autour de laquelle étaient les gens de ses filles, qui disparurent avec le clergé aussitôt que fut dite la courte prière due au bonhomme pour l’argent de l’étudiant » désigne la vitesse du passage. Un enterrement normal se traduit pourtant par la tristesse et la lenteur. Nul n’aurait voulu subir cette triste « mise en fosse ».

Dans un deuxième temps, on remarque que les sentiments d’Eugène de Rastignac peuvent changer en quelques phrases.



Après cet événement marquant, sa conscience évolue ; le jeune homme d’autrefois s’éteint à ce moment : le spectacle de la pauvreté entraîne chez Eugène le refus de se laisser réduire à l’état d’un Goriot. Eugène pleure sur une mort, celle du père Goriot auquel il dit adieu. On retrouve un plan poétique sur la scène : le crépuscule de la journée, la mort du père. Ils font partie du même contexte ; la tristesse.

Par ailleurs Eugène ne s’attarde pas sur son passé et ne

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