Commentaire De L'incipit du roman La Peau De Chagrin de Balzac
Dissertations Gratuits : Commentaire De L'incipit du roman La Peau De Chagrin de Balzac. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 7 Mars 2013 • 954 Mots (4 Pages) • 4 120 Vues
LA PEAU DE CHAGRIN L’INCIPIT
Balzac (1799 – 1850)
Trouvant sa place au sein des études philosophiques, des romans fantastiques, oeuvres
programmatiques, La Peau de chagrin met en scène le mythe fondamental de la Comédie humaine :
fresque gigantesque du XIXe siècle qui fait évoluer 4000 personnages il entend « faire concurrence
à l’Etat civil » et analyser des systèmes de relations ou de pensées. Le thème central de ce roman
est le conflit entre désir et longévité.
Il est un des maîtres incontestés du roman français dont il a abordé plusieurs genres il s’agit ici du
roman fantastique et phylosophique. « La peau de Chagrin » produite en 1830 en pleine révolution
de Juillet fait partie des Etudes Philosophiques au même titre que les scènes de la vie privée ou les
scènes de la vie parisienne. Cette oeuvre peut être considérée comme le premier vrai roman de
Balzac. En pleine crise existentielle a souhait, Balzac nous offre un roman d’ont les relations entre
les personnages synthétisée sous forme de système. Ici c’est le système du désir qui tue ( Par
l’octroie d’un objet magique au pouvoirs maléfiques. Dans l’incipit, nous pouvons remarquer que
l’identité du personnage central ne nous est pas révélée. En quoi ce flottement est il constitutif
d’effets de réel ou au contraire d’effet de mystère. C’est le point de départ qui nous permettra
d’évaluer la plongée dans le fantastique en plein coeur du réel.
I) Les effets de réel
Les premiers mots marquent une incertitude de date dont le roman tire un effet de réel car le flou
sollicite la connivence du lecteur qu’est dans sa mémoire a situer l’événement à naitre. Impression
de proximité le décalage romanesque est réduit, même impression de flou avec l’absence d’identité
du personnage : Un jeune homme quelqu’un que l’on pourrait croiser, un autre effet accroche le
lecteur, C’est l’interpellation du lecteur qui est saisissante puisqu’elle intervient déjà dès le 3eme
paragraphe de l’incipit, autre effet de réel le cadre qui est très précis ( Une catégorie d’établissement
définie, un numéro 36, une référence d’un cadre administratif de l’époque «conformément à la loi»
De plus, les commentaires désenchantés de l’auteur sur l’actualité de son temps renforce encore cet
effet de réel « la loi commence a vous dépouiller… » Mise en garde du narrateur : « vous
apprendrez à vos dépends… » Illusion à la police… Tout ces effets de réel vont dans le même sens,
on a l’impression de lire par endroits un article de presse satyrique, Balzac va même intégrer les
préoccupations de son temps, en terme de psycho morphologie « prendre la mesure de votre crane
et dresser une statistique »
II) Le glissement vers le fantastique
Certains indices de trouble viennent s’immiscer vers l’impression de réalité : l’évocation de ce petit
vieillard blême qui est « accroupi dans l’ombre », renvoie à quelque chose d’inquiétant connoté par
l’adjectif ignoble. L’allusion avec la parabole et l’allusion au contrat
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