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Commentaire Composé sur le roman Germinal de Zola: comment Zola nous décrit-il la révolte des mineurs ?

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Par   •  19 Décembre 2013  •  744 Mots (3 Pages)  •  1 411 Vues

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Germinale : commentaire composé.

C'est à la fin du XIX ème siècle que l'on voit apparaître le mouvement littéraire du naturalisme, dont l'un des précurseurs fut Émile Zola (1840-1902), un grand artiste, écrivain et romancier français. Son œuvre Germinal, publié en 1885, évoque la révolte des mineurs, dès la fin du second Empire. Il met en scène un personnage, Étienne Lantier, jeune ouvrier, déterminé à améliorer la condition sociale des mineurs.

Notre extrait se situe au chapitre V de la cinquième partie. Les mineurs sont en grève depuis déjà six semaines et se révoltent exaspérés par une baisse de salaire les empêchant de manger à leur faim. Ils défilent alors dans les rues afin de rompre cette injustice. Des bourgeois abasourdis par cette arrivée de mineurs accompagnés de femmes et d'enfants enragés, se cachent dans une grange.

Nous allons donc voir, comment Zola nous décrit-il la révolte des mineurs ?

Dans une première partie nous parlerons de la description des personnages : les mineurs et les bourgeois puis, dans une seconde partie, nous évoquerons l'image de la révolte.

Tout d'abord, dans ce passage, chaque manifestant est rassemblé pour la même cause : les femmes, les hommes, les vieux ainsi que les enfants, ils sont tous unis. Les femmes, plus révoltées que jamais, sont venues en grand nombre, près d'un millier. On peut distinguer trois caractéristiques de femmes : les femmes, les plus jeunes et les vielles. Les femmes sont animalisées par leur comportement mais aussi par leur physique. On constate le double emploi du mot nudité qui renforce cette image d’animalité. Les plus jeunes, sont décrites comme étant des guerrières, des combattantes. Les vielles caractérisées comme affreuses, abîmées par le milieu de vie. Leurs visages reflètent d'une manière symbolique la misère dans laquelle elles vivent. Ces personnages ne sont pas issus d'un milieu favorisé. Elles expriment leur déchaînement. On retrouve ici le champ lexical de la colère (« agitait », « vengeance », « Hurlaient »...).

Ensuite, vinrent les hommes, plus de deux mille, soit deux fois plus nombreux que les femmes. Zola nous donne une impression d'immensité et de multitude. On a l'image d'hommes épuisés et haineux. On retrouve comme avec les femmes, l'animalité chez les hommes, par les mots « mugissement », « sabot » et « bêtes fauves ». Nous remarquons dans ces lignes, un contraste entre les hommes et les femmes car, lors de cette manifestation, les femmes soulèvent leurs enfants, symbole de la vie et l'agitaient comme un drapeau tandis que les hommes portent une hache qui était comme l'étendard, symbole de la mort, Zola fait référence à la guillotine. Les grévistes ne forment plus qu'un, ils n'ont plus d'individualité, ils sont réunis pour le même combat.

Du côté opposé des grévistes nous retrouvons les bourgeois : les Hennebeau, Négrel et les jeunes filles : Lucie, Jeanne et Cécile. Ils paraissent tous fortement surpris, car contrairement aux mineurs, les bourgeois mangent à leur faim, c'est pour cela qu'ils ne comprennent pas pourquoi ces personnes enragés. De leur point de vue, les grévistes sont considérés comme bandits

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