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Commentaire Composé de l'Excipit du roman Thérèse Raquin de Zola

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Par   •  2 Décembre 2012  •  682 Mots (3 Pages)  •  21 072 Vues

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Thérèse Raquin est un roman publié en 1867 par le créateur (en partie) du naturalisme ; Emile Zola. Dans ce roman naturaliste, l'écrivain identifie et décris le tempérament de deux personnages et l’autorité qu'entraînent sur eux leurs caractères,« Dans Thérèse Raquin, j'ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J'ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair. Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus » comme disait Emile Zola. Le chapitre 32 dont nous allons analyser un extrait est le tout dernier du roman ; nous nous intéresserons plus particulièrement à la fin du chapitre «Mme Raquin sentant que le dénouement était proche » Il s'agit donc de l'excipit, c'est à dire du dénouement de l'intrigue. Détruit de leurs folies, de leurs remords incessants et par leur querelle incessante, Thérèse et Laurent en sont arrivés à choisir la mort pour échapper à leur vie de souffrance. Après avoir songé à se tuer l'un et l'autre, ils ont finalement décidé de se suicider. Nous assistons ici au dernier instant de leur vie dont la spectatrice une fois de plus est Mme Raquin, la mère de Camille, qui voit ici s'accomplir la vengeance de la mort de son fils. La mort évoquait-elle un signe de désespoir ou d’obligation ? Nous allons essayer d’y répondre par deux grandes parties : La mort qui unie les personnages et Une mise en scène : la théâtralité

La mort qui unie les personnages ;

Dans le chapitre XXXII, l’emploi des pronoms personnels dans les paragraphes 2 et 3, on trouve «les», « ils », « eux-mêmes », « eux ». Les époux sont donc désignés ensemble, le nom « les cadavres » les rassemblent aussi dans le troisième paragraphe. Pour vraiment insister sur le côté froid et direct de Laurent et le côté insouciant et de détachement de Thérèse dans ce chapitre on nous décrit une scène « Ils échangèrent un dernier regard, un regard de remerciement, en face du couteau et du verre de poison. Thérèse prit le verre, le vida à moitié et le tendit à Laurent qui l’acheva d’un trait. » Il règne une grande complicité et un besoin vitale de chacun d’eux, en effet Thérèse se suicide, sachant que Laurent a la même envie, le même besoin de délivrance que Thérèse qu’ils trouvent dans un verre de poison partagé entre eu comme si ce dernier verre partagé leurs garantissait l’impossibilité de séparation de ce couple.

Une mise en scène : la théâtralité

Dès la première phrase, le mot « dénouement », plusieurs fois employé dans les passages précédents, invite à un rapprochement avec un dénouement théâtral. En effet, la description massive de l’emploi du champ lexical du regard : « yeux fixes », « pitié », « horreur », « bouleversé » nous permet d’imaginer la scène décrite dans ce passage. Il y a également le fait que Mme Raquin assiste à la scène et qui l’apprécie, puisque pour elle qui est maintenant incapable de venger son fils, le fait que ce soit eux qui se donne la mort est un plaisir et une vengeance savourée par Mme Raquin qui comme on le dit dans le texte « Et,

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