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Commentaire Composé Sur la pièce de théâtre Phèdre Acte V, Scène 6 de Jean Racine

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Par   •  10 Avril 2013  •  691 Mots (3 Pages)  •  7 212 Vues

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Le texte que nous allons étudier est la scène 6 de l’acte V de « Phèdre » une tragédie écrite par Jean Racine en 1977.

Jean Racine est né en 1639 et mort en 1699. Il est l’auteur de nombreuses et de grande tragédie comme par exemple « Andromaque » en 1667, « Britannicus » en 1669 et « Bérénice » en 1670, et une seule comédie : « Les Plaideurs » en 1668. Contestée pour Phèdre par le parti Cornélien, il recevra l’appui par Monsieur, frère du roi et sera nommé Historiographe du Roi.

Aliénée par la passion amoureuse, criminel qu’elle porte à son beau-fils, Phèdre est victime de la malédiction fatale des dieux. Dans cette scène 6 du dernier acte, Théramène raconte à Thésée son père la fin tragique et pathétique d’Hippolyte, la fin de son fils Hippolyte, une fin tragique demandée au dieu Neptune par Thésée lui-même, et dont il met en évidence le caractère pathétique.

Le public percevra-t-il mieux l’horreur de ce début de dénouement en le voyant ou en écoutant le récit ?

Dans un premier temps, nous montrerons toute l’horreur de la mort d’Hippolyte puisqu’une tragédie se doit de faire éprouver au spectateur l’horreur et la crainte d’un sort semblable à celui des personnages. Puis, nous montrerons la supériorité du récit qui ne se contente pas de faire voir mais qui guide le spectateur pour ce qu’il doit ressentir : la pitié pour ce que frappe le destin.

Le récit de Théramène s'inscrit dans les règles de la bienséance : en effet la tragédie classique interdit de montrer directement sur scène des actions violentes. Aussi doivent-elles être rapportées dans un récit. Cette narration doit être raconté pour rendre présente la réalité. Ici, Racine déploie des moyens propres à faire naître l'horreur et la pitié chez les spectateurs. On peut noter un mouvement général en pic : abattement et tristesse au début, fureur par l'apparition du monstre et déchaînement du combat, retour à une paix.

Le récit est pathétique à cause de la place qu’y prend celui qui le prononce : Théramène, dernier témoin et interlocuteur d’Hippolyte, nous fait part de ses sentiment particulièrement émouvante :

« Excusez ma douleur. Cette image cruelle » vers 40,

« Sera pour moi de pleurs une source éternelle » vers 41.

Nous sommes informés non seulement de la réaction du monstre et d’Hippolyte, mais aussi de celle des chevaux : «Des coursiers attentifs le crin s’est hérissé » avec le vers 7 et des témoins : « Tout fuit » avec le vers 20 et « Dans le temple voisin chacun cherche un asile » avec le vers 21. Donc cela permet d’émouvoir le spectateur et de lui inspirer de la pitié pour le sort funeste d’Hippolyte.

Le récit, ensuite nous inspire la terreur, et l’horreur. On commence par entendre : « Un effroyable cri » avec le vers 2 et « une voix formidable » avec le vers 4, puis nous est rapportée la réaction des coursiers « Des coursiers attentifs le crin s’est hérissé » avec le vers 7. Nous voyons ensuite le mouvement de la mer : « une montagne humide » avec le vers 9, avant que la cause de tous ces phénomènes ne soit identifiée : « un monstre furieux » avec le

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