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Commentaire Composé Sur L'extrait De « La Chartreuse De Parme » de Sthendal

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Par   •  17 Décembre 2012  •  775 Mots (4 Pages)  •  4 658 Vues

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Ce texte est extrait de « La Chartreuse de Parme » dont l’auteur est Stendhal, œuvre écriture au XIXème siècle. A cette époque, les écrivains montraient des situations proches du lecteur, ancrées dans la représentation sociale.

Stendhal peint la réalité de la bataille de Waterloo au travers de deux personnages opposés : « Ney, héros des campagnes de Napoléon » et « Fabrice Del Dongo, » protagoniste de l’œuvre.

Dans une première partie, je vais démontrer que du maréchal Ney se dégage l’image habituelle du héros.

Sa réplique au discourt direct « Veux-tu bien t’arrêter blanc-bec ? » (ligne 13) le présente comme quelqu’un ayant du caractère : il semble autoritaire et s’impose en criant.

De plus il « respecte son devoir de soldat » (ligne 12) et se comporte comme un « vrai-militaire » (même si c’est citations ne lui sont pas attribuées.) En effet, il est dans l’action et est contemplé et admiré par Fabrice qui le qualifie de « fameux prince de Moskova, le brave des braves » (lignes 26 – 27) Il a une attitude impassible face à l’horreur dans laquelle lui et son escorte se trouvent.

Le maréchal Ney est l’image habituelle du héros car c’est lui qui est admiré et c’est lui qui fait avancer l’action.

Cependant, l’injure criée à Fabrice : « blanc-bec » (ligne 13) ainsi que la description ironique faite à son sujet à la ligne 48 nous présente le maréchal Ney comme un anti-héros : « Fabrice le trouva très blond avec une grosse tête rouge »

Or c’est Fabrice ; le protagoniste, qui est présenté comme l’anti – héros :

« Nous avouerons que notre héros était fort peu héros »

Dans une deuxième partie, je vais développer l’anti-héroïsme du héros Fabrice del Dongo.

Celui-ci fait preuve d’ignorance lorsqu’il demande à son voisin « qui est ce général » (ligne 41) Et Fabrice est d’ailleurs traité de « bêta » (ligne 24) à cause de cette naïveté.

De plus, il manque de confiance en lui car il considère qu’il ne sera « jamais un héros » (ligne 51).

Il a aussi une attitude sensible et attentive lorsqu’il se montre précautionneux en évitant les cadavres et en changeant de route, prêt à aider « ces malheureux habits rouges » (ligne 8) c’est- à-dire l’ennemi qui vivait encore !

Il semble même avoir une attitude maternelle qui le désigne comme quelqu’un de « fort humain » (ligne 16) On en déduit alors qu’il n’est pas à « son devoir de soldat »

Mais cela ne semble pas négatif pour le narrateur qui affectionne ce héros : cela se voit dans la répétition de l’adjectif possessif « notre » (ligne 1, ligne 10) et dans la répétition de l’adverbe « fort » (« fort peu, fort humain »)

Son attitude d’observateur me donne l’impression de voir Fabrice comme un journaliste, un « cameraman » qui se promène sur le champ de bataille. D’ailleurs, le champ lexical du regard est important : « en regardant » ( ligne 16 ) , « il contemplait » ( ligne 25 – 26 ) , « il vit » ( ligne 28 ) , « il remarqua » ( ligne

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