Commentaire Composé du poème Le Mal de Rimbaud
Mémoires Gratuits : Commentaire Composé du poème Le Mal de Rimbaud. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar jaral • 22 Février 2013 • 483 Mots (2 Pages) • 1 458 Vues
Rédaction du commentaire composé sur « le mal » de Rimbaud
Rappel du plan :
I DENONCIATION DE LA GUERRE
1. L’ampleur de la guerre
A / La guerre donne toujours l‘impression de s’éterniser
B/ elle est très meurtrière
2. l’horreur du conflit
A/ La guerre déshumanise
B/ Rimbaud en fait une description saisissante qui s’adresse à tous
les sens du lecteur
Suite de la rédaction du commentaire (I 1 B/ La guerre est très
meurtrière)
Non seulement la guerre est trop longue mais aussi elle est
extrêmement meurtrière. Les hommes y meurent « en masse » et « cette
folie » « fait de cent milliers d’hommes un tas fumant ».Les hyperboles,
renforcées par la diérèse sur « milli/ers » mettent l’accent sur l’aspect très
dévastateur d’une guerre qui ne semble jamais se terminer.
Par ailleurs, Rimbaud dresse un tableau qui inspire l’horreur
au lecteur. En effet, la guerre apparait sous la plume du poète comme
déshumanisante. Les hommes sont réduits à des choses : « Qu’écarlates
ou verts, près du roi qui les raille/ Croulent les bataillons en masse dans le
feu ». L’emploi du verbe « crouler » (V 4) montre bien queles soldats aux
costumes « écarlates ou verts » ne sont que des objets, le verbe crouler
ne s’employant que pour des choses. Les hommes morts s’entassent au
point de devenir « un tas fumant » (V6). La métaphore du « tas fumant »
d’hommes broyés comme le blé d’un moulin par la folie guerrière insiste
sur l’effet déshumanisant du chaos belliqueux (adjectif qui vient du latin
bellum la guerre). Il est à souligner par contraste que les machines de
guerre sont quant à elles personnifiées puisqu’elles « crachent » des obus.
C’est dont un monde à l’envers qui est suggéré parle poète afin de
mettre en avantla confusion qui règne dans de telles circonstances.
Pour nous faire sentir toute l’horreur de cette guerre,
Rimbaud enrichit le tableau en ayant recours à tous les sens. D’abord il
oblige le lecteur à visualiser « les crachats rouges de la mitraille » sous
« l’infini du ciel bleu »tandis que les soldats « écarlates ou verts »croulent
en « un tas ». Ensuite
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