LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Commentaire Composé Incipit de l'incipit La Promesse De L'Aube de Niko Belic

Compte Rendu : Commentaire Composé Incipit de l'incipit La Promesse De L'Aube de Niko Belic. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Janvier 2014  •  738 Mots (3 Pages)  •  5 038 Vues

Page 1 sur 3

Travail de commentaire composé ‘’La promesse de l’aube’’ Niko Belic

L’incipit de La promesse de l’aube de Romain Gary est, comme de nombreux ouvrages, rempli de sens. Après une analyse approfondie de cet extrait, il est possible de comprendre certains comportements et modes de relations présents tout au long de l’œuvre. C’est le cas avec la relation qu’entretiennent les personnages principaux du texte, le narrateur lui-même et sa mère. J’en viendrai donc, dans un premier temps, à expliquer le comportement de Romain Gary envers sa mère, puis celui de sa mère envers lui. Cela m’amènera à comprendre la relation très spéciale entretenue par ces deux protagonistes, qui est un des éléments clés de cette œuvre.

Il est évident que Romain Kacew entretient une relation de dépendance avec sa mère. En effet, celui-ci ayant été conditionné dès son plus jeune âge à ne vivre qu’avec elle, il s’est habitué à voir en elle un exemple à suivre. Sa génitrice lui apporte confiance et sécurité. Les conséquences de cette vie à deux se font ressentir tout au long de la vie de l’auteur qui, malgré la distance physique avec sa mère, éprouve constamment le besoin de sa présence. Cette impression est facilement perçue par le lecteur grâce à des expressions comme ‘’mon vieux besoin s’éveille’’ ou ‘’J’en suis encore à rêver de tendresse essentielle’’. Il utilise également une métaphore filée entre sa mère et les hirondelles qui ‘’se blottissent’’, ‘’me recouvrent’’, ‘’se poser sur mon visage’’. Malgré la mort de celle-ci, il n’arrive pas à se détacher de l’entité indestructible qu’ils formaient à eux deux. Cette union est également présente dans le texte avec l’utilisation du ‘’nous’’ quand il parle du taxi. Il est indiscutable que c’est sa mère qui possédait une partie de l’exploitation et non lui ; pourtant, il en parle comme si c’était un bien commun car pour lui, ce qui est propriété de sa mère lui appartient également. Enfin, le décalage entre son existence passée et celle du présent sans sa mère se fait fortement ressentir. L’ambiance de Big Sur est froide, morne et silencieuse. Le narrateur s’y sent seul et abandonné. Tous ces éléments sont en opposition avec l’époque où sa mère était encore de ce monde et animait tous les lieux dans lesquels elle était présente. Elle est comme une partie de lui, indissociable.

Il est par conséquent nécessaire de décrire ensuite la dépendance affective de cette mère envers sa progéniture. Celle-ci vivant sans mari à ses côtés, il est évident qu’elle place en son fils de grandes espérances. Le but ultime de sa vie est que son fils devienne un homme honorable et se façonne une carrière brillante. La réussite espérée de son enfant lui procure une fierté indispensable à son existence. Cette impression est facilement reconnaissable grâce au lexique qu’elle utilise lorsqu’elle parle de son fils. Elle le qualifie de ‘’héros’’ et le répète à quiconque voudrait bien l’entendre. L’épisode du taxi n’est pas non anodin. En effet, parcourir des centaines de kilomètres dans le seul but de dire au revoir à son fils peut sembler totalement démesuré. Cet acte incommensurable est d’ailleurs à l’image de l’affection pour son fils.

...

Télécharger au format  txt (4.7 Kb)   pdf (67.9 Kb)   docx (9.5 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com