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Comment l’individu peut trouver sa place dans la transmission familiale entre déterminisme et libre-arbitre ?

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Par   •  22 Octobre 2014  •  868 Mots (4 Pages)  •  933 Vues

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« Nous tenons de notre famille aussi bien les idées dont nous vivons que la maladie dont nous mourrons » affirme Marcel Proust dans son roman A l’Ombre des jeunes filles en fleurs.

Il paraît en effet difficile de renier ceux de son sang, pourtant les valeurs de notre société exacerbent le goût que nous avons d’agir à notre guise. A partir d’un corpus, de trois documents récents : un extrait de Pères, Mères, Enfants de Ch. Castelain-Meunier, un dessin de Geluck, un essai de Nicolas Jonas sur la famille, mais aussi d’une scène des Misérables de Hugo nous pouvons construire notre problématique.

Comment l’individu peut trouver sa place dans la transmission familiale entre déterminisme et libre-arbitre ?

Dans une première partie, nous allons voir l’individu face aux multiples aliénations et par la suite les droits de l’individu dans la cellule familiale.

L’individu face aux multiples aliénations, en effet devenir parents est un processus complexe aussi bien biologique que psychologique.

D’après Ch. Castelain-Meunier et Geluck, pour assurer la survie génétique à travers leurs enfants, et celle de leur famille à travers la transmission du nom, les couples doivent devenir parents. Or, ils seront confrontés à un dilemme auquel ils ne sont pas préparés, la création d’une nouvelle génération qui est d’acceptée qu’une autre lui cède la place. De plus, que ce soit le père ou la mère ils doivent la céder, la donner explique Ch. Castelain-Meunier. Par ailleurs, la filiation contemporaine fondée sur un contexte de performance n’est pas sans rappeler certains mythes antiques où les enfants sont dévorés par leurs parents (Mythe de Cronos).

La société encourage la lutte entre les générations en défendant des valeurs liées à la jeunesse, et la course à l’excellence. Mais, beaucoup de parents n’y sont pas préparés comme nous le montre Hugo et Nicolas Jonas. De plus, d’après Ch. Castelain-Meunier, l’enfant est idéalisé et cela peut créer des relations complexes dans les familles. De plus, le poids des conventions est lourd dans les familles, il faut « pleurer les morts » et « aimer ses enfants » comme Marius dans les Misérables. Or le débat sur l’accouchement sous X démontré par N. Jonas et l’exemple de Marius souligne que le titre du père est dénué d’émotion s’il n’est associé à aucun souvenir.

On constate une grande confusion entre les générations. En effet, la place des parents par rapport à leur enfant est moins en moins claire que dans les générations précédentes nous confirme Ch. Castelain-Meunier. De plus, l’enfant n’est plus garant d’avenir, il est celui qui vous pousse, qui vous empêche d’être vous, comme dans le dessin de Geluck. Ceci peut entrainer des confusions dont les faire-part actuels sont le reflet c'est-à-dire que tout le monde veut appartenir à la même génération, la dernière.

Nous pouvons dire que les nouveaux contextes sociaux et culturels bouleversent les rapports entre les générations et l’individu peut peiner à faire valoir sa liberté.

Les droits de l’individu dans la cellule familiale sont importants. En effet, N. Jonas démontre que pour se construire il faut savoir d’où l’on vient, s’inscrire dans une lignée ce qui peut montrer

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