Comment est présentée la lecture dans les textes du corpus?

Sujet : Comment est présentée la lecture dans les textes du corpus ?

Dans le cadre de l’objet d’étude du roman, ce corpus nous propose quatre textes : les extraits de Don Quichotte de la Manche, roman baroque écrit par Miguel de Cervantès, Madame de Bovary, roman réaliste de Gustave Flaubert, L’enfant, roman autobiographique écrit par Jules Vallès et Fahrenheit 451, roman d’apprentissage fictif de Ray Bardbury. Ces différents extraits ont en commun de représenter tous quatre un personnage lecteur. Ainsi nous nous demandons comment est présentée la lecture dans les textes du corpus et verrons donc que les personnages des textes A, B et C ont tous une vision similaire de la lecture mais que celle-ci, dans le texte D, a aussi une influence sur la société plus ou moins péjorative.

En premier lieu, dans Don Quichotte de la Manche, Madame Bovary et L’Enfant, chaque personnage présente un point de vue identique par rapport à la lecture. Ils sont tous plongé dans la lecture et submergé par leur imagination qu’ils veulent devenir comme ces protagonistes. En effet, dans Don Quichotte de la Manche, c’est le fait d’avoir lu des romans de chevaleries toute sa vie qui pousse le héros à partir à l’aventure. Emma, de son côté, ne demande qu’à correspondre aux héroïnes romantiques des livres de sa jeunesse qui abandonnent tout par amour, sans se rendre compte qu’elle a des attentes complètement irréalistes. Dans L’Enfant, le héros projette dans sa vie des éléments du personnage du roman qu’il est en train de lire et s’imagine être à sa place. Tout d’abord, Miguel de Cervantès et Gustave Flaubert, utilisent a de nombreuses reprises des termes appartenant au champ lexical de l’ambition, tels que « plaisir », « rêvé », « enthousiaste », afin de mettre en avant l’admiration de la lecture éprouvée par ses personnages. De plus, l’auteur de Don Quichotte de la Manche, accentue l’obsession de la lecture du personnage notamment avec l’hyperbole « Enfin, notre hidalgo s’acharna tellement à sa lecture, que ses nuits se passaient en lisant du soir au matin, et ses jours du matin au soir ». Mais il n’est pas le seul à vouloir mettre en évidence cette idée. Effectivement, Vallès nous le fait savoir par les propositions subordonnées suivantes, « Il est nuit. Je m’en aperçois tout d’un coup ». De plus il utilise le type de phrase interrogatif afin de renforcer cette addiction à la lecture : « Combien y’a-t-il de temps que je suis dans ce livre ? », « Quelle heure est-il ? ». Nous pouvons également constater que cette enfant se perd entre fiction et réalité à travers une accumulation de question qu’il se pose à lui-même « Vais-je être réduit à manger ces rats que j’entend dans la cale de l’étude ? », « Comment faire du feu ? », « Est-ce Vendredi ? », « Sont-ce des sauvages ? ». Le garçon est donc visiblement perdu et se met à la place du personnage fictif. Enfin, dans l’extrait de Madame Bovary, Emma avant son mariage, s’attendait à une vie amoureuse utopique, et donc n’est pas satisfaite de sa relation avec Charles. On observe dans le texte par le champ lexical de l’amour qui est omni présent, que jeune fille, Emma rêvait d’une vie parfaite, telle que dans les livres romantiques : « amour », « amants », « amantes », « sanglots », « larmes »,

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